Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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Dance assistait aux leçons assis, comme ses condisciples, sur la paille ou fouarre dont on jonchait cène rue célèbre.

i ô mars iS.ij. — On a. pendant quelques jours, parlé de porter au Panthéon le cercueil de Turgot, qu'on avau cherché et retrouvé sous les dalles de la chapelle de l'hospice des Incurables (aujourd'hui hospice Laen n ec), mais la famille s'y est énergiquement refusé.- parce que Turgot est enterré à côté de son père, ancien prévôt des marchands.

La famille Turgot est représentée aujourd'hui par les descendants d'Etienne Turgot, le seul de ses frères qui ait laissé une postérité.

i i mars i mou. — La Ville fait en ce moment exécuter les travaux de viabilité de la nouvelle rue Dante, qui sert de voie de communication entre le boulevard Saint-Germain el le Punt-au Double. I-n creusant un égout. à onze mètres environ des maisons dudit boulevard, côté des numéros pairs, on a mis à découvert un gros mur qui faisait parue des fondations de l'ancienne chapel.e de Saint-Yves. Des étudiants bretons l'avaient construite en i 3qS. quelques mois aprés la canonisation de leur compatriote saint Yves. Un le considérait comme le patron des avocats. Certains plaideurs, qui avaient gagné leurs procès, suspendaient leurs sacs à procédure à des clous plantés dans les murailles du petit sanctuaire. Au moyen âge, les pièces d'un procès se mettaient en effet dans un sat.

27 octobre. — Aujourd'hui, inhumation de Jules Perin, mon savant confrère. Sur sa tombe, M. Paul Valet a prononcé un très délie.il et très touchant adieu en qualité de vice-président de la Société archéologique de la Montagne Sainie-uenevière que Perin avait fondée. Le cher défunt etait en effet très curieux d.- l'histoire du quartier, latin où il demeurait. Le prélel de la Seine, voulant utiliser ses grandes connaissances en histoiie et archéologie, le nomma de la Commission municipale Ju Vieux Paris.

Perin avait une belle situation au Palais, li était heureux; il était p ein de vie quand, mercredi soir 24 octobre, il mourut subitement au contrôle du Theâtre Sarah-Rernhardi, au moment où il se disposait .1 prendre son billet pour aller applaudir notre grande tr «gédienne. Celait un homme d'une rare bonté.

3 1 décembre. — Nous voilà au dernier jour du siècle ! 1J li c resene a Paris le nouveau qui s'approche ? C'est le secret de Dieu; gi Ace à lui. |e l'espère du moins, le na.ire des Nautes parisiens continuera a dotter. violemment, peut-être, mais tout au moins sans étre submerge.

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	-33₇ - Dance assistait aux leçons assis, comme ses condisciples, sur la paille ou fouarre dont on jonchait cène rue célèbre. i ô mars iS.ij. — On a. pendant quelques jours, parlé de porter au Panthéon le cercueil de Turgot, qu'on avau cherché et retrouvé sous les dalles de la chapelle de l'hospice des Incurables (aujourd'hui hospice Laen n ec), mais la famille s'y est énergiquement refusé.- parce que Turgot est enterré à côté de son père, ancien prévôt des marchands. La famille Turgot est représentée aujourd'hui par les descendants d'Etienne Turgot, le seul de ses frères qui ait laissé une postérité. i i mars i mou. — La Ville fait en ce moment exécuter les travaux de viabilité de la nouvelle rue Dante, qui sert de voie de communication entre le boulevard Saint-Germain el le Punt-au Double. I-n creusant un égout. à onze mètres environ des maisons dudit boulevard, côté des numéros pairs, on a mis à découvert un gros mur qui faisait parue des fondations de l'ancienne chapel.e de Saint-Yves. Des étudiants bretons l'avaient construite en i 3qS. quelques mois aprés la canonisation de leur compatriote saint Yves. Un le considérait comme le patron des avocats. Certains plaideurs, qui avaient gagné leurs procès, suspendaient leurs sacs à procédure à des clous plantés dans les murailles du petit sanctuaire. Au moyen âge, les pièces d'un procès se mettaient en effet dans un sat. 27 octobre. — Aujourd'hui, inhumation de Jules Perin, mon savant confrère. Sur sa tombe, M. Paul Valet a prononcé un très délie.il et très touchant adieu en qualité de vice-président de la Société archéologique de la Montagne Sainie-uenevière que Perin avait fondée. Le cher défunt etait en effet très curieux d.- l'histoire du quartier, latin où il demeurait. Le prélel de la Seine, voulant utiliser ses grandes connaissances en histoiie et archéologie, le nomma de la Commission municipale Ju Vieux Paris. Perin avait une belle situation au Palais, li était heureux; il était p ein de vie quand, mercredi soir 24 octobre, il mourut subitement au contrôle du Theâtre Sarah-Rernhardi, au moment où il se disposait .1 prendre son billet pour aller applaudir notre grande tr «gédienne. Celait un homme d'une rare bonté. 3 1 décembre. — Nous voilà au dernier jour du siècle ! 1J li c resene a Paris le nouveau qui s'approche ? C'est le secret de Dieu; gi Ace à lui. \|e l'espère du moins, le na.ire des Nautes parisiens continuera a dotter. violemment, peut-être, mais tout au moins sans étre submerge. l' \