Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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et rue Lanneau. Dans les fouilles on a découvert beaucoup de vestiges anciens, notamment la maçonnerie du fameux puits Certain, dont le souvenir a été perpétué jusqu'à nous par l'enseigne d'une vieille pâtisserie, fondée en lôGo, rue du Moni-Saint-Ililaire, aujourd'hui rue de Lanneau. C'était un puits qu'on appelait Certain parce que tous les docteurs el savants en us venaient discuter auprès de sa margelle les questions controversées dans toutes les sciences. Quand une question v avait été discutée et résolue, on disait : maintenant, c'est une chose certaine. Le puits prit le nom de Certain (i).

C'est du moins une légende du quartier, que m'apprit, vers iS4é>, un mien parent. Parisien de Paris, en me faisant déguster une tète de veau h la tortue, sortie dc la cuisine du Puits Certain (2).

Zo avril 1.X9Ô. — Dans la séance d'avani-hier, le Conseil municipal invita le préfet dc la Seine à acheter, au nom de la Ville, un grand immeuble, sis rue dc l'Hôtel-Colbert. C'est là qu'autrefois siégeait la Faculté de médecine, bâtie, dit une inscription, de^ deniers du chanoine de noire-Dame : Lemasle.

Dès mon arrivée à Paris, en 1840, c'est-à-dire il v a 5o ans, je visitai l'amphithéâtre de la vieille Ecole, transformé en lavoir, ll fallait que les constructions fussent bien solides pour résister à un pareil abus de jouissance. Je n'ai pu réussir à voir un tombeau de cuivre qu'on avait montré précédemment à un de mes amis, ayant probablement l'air plus calé que moi. Pour le lui faire voir, on avait, si je mc rappelle bien, été obligé de déplacer en partie le plancher du lavoir.

Dans le vieil immeuble qu'on se propose d'acheter s'exerce une industrie autorisée, très autorisée. Oh ! bon chanoine Lemasle, que sont devenus tes écus !

"io avril 1807. ~~' $^ur '^a chaussée de la rue Saint-Jacques, entre la nouvelle Sorbonne el le nouveau l.ouis-le-Grand. il y avau de grands travaux dc voirie à exécuter pour relier d'une façon convenable ces deux établissements. Ln y procédant, on fut fort étonné de trouver des vestiges de route. Ce sont, assurc-t-on, les vestiges de Li \oie romaine qui reliait Lutèce à Génabum, plus tard : Auréliani, el plus lard encore : Orléans.

I Je v • i ••tte no:<- il.ini un toiuptr rendu de l.i I i min n iiii VU m l'jr », tra ie ilu ,0 décembre t PJ <et.iltj.idi- un puit» public ll .l-\.il » n n m .i K -xiii cru .uic • le S.ilnt-I!ll.itrc-ilu Mont ct premier primlp.il du' lieue -.tinte Hurbe en I t» «Ji I lr nt construire .'t »c» fr.il» p ur le» be ln» du (Juartler \ r I IM net I Mnciu //nt tri Ji ls filii Ji l'a r 1 r, I II, p • \* I lan» .< lio nn-n nuire jr i i i, c Im 3 lini il i I • I cn i-p) encore cn creu» int un eu ut d. c u\rrt <l un uutre . ">té lj m -..."mirt e .lu ème | u t Cria,n ^S ^tr -'- I autrui

• Voir Rullttin Ji la MoHla_kiti .Saint/ (.int l'i tt m nh rJi t I ji >m >n t >J-

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	— 353 — et rue Lanneau. Dans les fouilles on a découvert beaucoup de vestiges anciens, notamment la maçonnerie du fameux puits Certain, dont le souvenir a été perpétué jusqu'à nous par l'enseigne d'une vieille pâtisserie, fondée en lôGo, rue du Moni-Saint-Ililaire, aujourd'hui rue de Lanneau. C'était un puits qu'on appelait Certain parce que tous les docteurs el savants en us venaient discuter auprès de sa margelle les questions controversées dans toutes les sciences. Quand une question v avait été discutée et résolue, on disait : maintenant, c'est une chose certaine. Le puits prit le nom de Certain (i). C'est du moins une légende du quartier, que m'apprit, vers iS4é>, un mien parent. Parisien de Paris, en me faisant déguster une tète de veau h la tortue, sortie dc la cuisine du Puits Certain (2). Zo avril 1.X9Ô. — Dans la séance d'avani-hier, le Conseil municipal invita le préfet dc la Seine à acheter, au nom de la Ville, un grand immeuble, sis rue dc l'Hôtel-Colbert. C'est là qu'autrefois siégeait la Faculté de médecine, bâtie, dit une inscription, de^ deniers du chanoine de noire-Dame : Lemasle. Dès mon arrivée à Paris, en 1840, c'est-à-dire il v a 5o ans, je visitai l'amphithéâtre de la vieille Ecole, transformé en lavoir, ll fallait que les constructions fussent bien solides pour résister à un pareil abus de jouissance. Je n'ai pu réussir à voir un tombeau de cuivre qu'on avait montré précédemment à un de mes amis, ayant probablement l'air plus calé que moi. Pour le lui faire voir, on avait, si je mc rappelle bien, été obligé de déplacer en partie le plancher du lavoir. Dans le vieil immeuble qu'on se propose d'acheter s'exerce une industrie autorisée, très autorisée. Oh ! bon chanoine Lemasle, que sont devenus tes écus ! "io avril 1807. ~~' $^ur '^a chaussée de la rue Saint-Jacques, entre la nouvelle Sorbonne el le nouveau l.ouis-le-Grand. il y avau de grands travaux dc voirie à exécuter pour relier d'une façon convenable ces deux établissements. Ln y procédant, on fut fort étonné de trouver des vestiges de route. Ce sont, assurc-t-on, les vestiges de Li \oie romaine qui reliait Lutèce à Génabum, plus tard : Auréliani, el plus lard encore : Orléans. I Je v • i ••tte no:<- il.ini un toiuptr rendu de l.i I i min n iiii VU m l'jr », tra ie ilu ,0 décembre t PJ <et.iltj.idi- un puit» public ll .l-\.il » n n m .i K -xiii cru .uic • le S.ilnt-I!ll.itrc-ilu Mont ct premier primlp.il du' lieue -.tinte Hurbe en I t» «Ji I lr nt construire .'t »c» fr.il» p ur le» be ln» du (Juartler \ r I IM net I Mnciu //nt tri Ji ls filii Ji l'a r 1 *r, I II, p • \ I lan» .< lio nn-n nuire jr i i i, c Im 3 lini il i I • I cn i-p) encore cn creu» int un eu ut d. c u\rrt <l un uutre . ">té lj m -..."mirt e .lu ème \| u t Cria,n ^S ^tr -'- I aut*rui • Voir Rullttin Ji la MoHla_kiti* .Saint/ *(.int* l'i tt m nh rJi t I ji >m >n t >J- I'. \.