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14 à l'effigie de Gallienus, i à l'effigie de Salonina, 4 à l'effigie de Postumus,
15  à l'effigie de Victorinus, 2 à l'effigie de Tetricus I,
i à l'effigie de Tetricus IL g à l'effigie de Claudius II, i à l'effigie de Aurelianus, i à l'effigie de Tacitus, i à l'effigie de Probus,
24 petits bronzes très oxydés qui n'ont pu être détermi­nés.
Ensemble 73
Parmi ces monnaies se trouvaient 9 anneaux en bronze ayant la forme d'un 8 de 22 millimètres de hauteur et 15 millimètres de largeur.
Les fouilles exécutées dans les remblais supérieurs nous mirent en possession de plusieurs objets (vases, lampes, monnaies royales et jetons en cuivre) des xiii6, xive, xve, xvie et xvne siècles.
Mais la pièce la plus importante, tant par sa rareté que par sa pré­sence en cet endroit, que j'ai rencontrée dans les terrassements dont il s'agit, est, sans conteste, une pierre funéraire recouverte d'une ins­cription hébraïque datant de la fin duxine siècle ou, au plus tard, des premières années du siècle suivant.
Comme on le peut voir par la photographie reproduite ci-contre, cette pierre hébraïque n'est pas dans un parfait état de conservation. Sur sa partie gauche il manque le tiers environ de sa hauteur. Dans cette partie manquante devait très certainement se trouver la date de l'epitaphe qu'elle rapporte, et nous aurions été très embarrassé d'établir l'ancienneté de ce document si l'étude de l'inscription dont il est revètu ne nous avait permis d'en fixer la date d'une manière précise.
L'epitaphe se compose de six lignes de texte et présente cer­taines lacunes qu'il m'a été possible de combler, par comparaison avec les inscriptions similaires et grâce surtout aux précieux con­seils et renseignements que le très érudit M. Moïse Schwab a bien voulu me donner en la circonstance.