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Sociétés savantes, est que de pareilles chaussures eussent infailliblement blessé les jambes des chevaux, et il est conduit par suite à leur chercher une autre destination. Il s'est demandé si elles n'auraient pas servi d'étriers. C'eût été, il nous semble, des étriers bien incommodes.
M. Duplessis, vétérinaire aussi habile qu'érudit, a démontré dans ses recherches sur l'origine de la ferrure du cheval qu'il était techniquement impossible qu'elles aient pu servir de ferrure en les attachant aux pieds des chevaux avec des lanières à peu près comme des
SOLEA EN FER, TROUVÉE PAR M. CHEVRIER, A LUX, PRÈS DE CHALONS
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souliers. Ce ne pouvait être, dit-il, que des sabots à «enrayer». (Mémoire de la Société archéologique d*Ule-et-Vilaine.)
M. Delacroix, à propos d'une découverte semblable faiteà Besançon, pense que ces soles étaient à l'usage des bœufs « engravés », car, dit-il, les bœufs, avec Ieur démarche et la conformation de leurs jambes, ont pu porter impunément cette chaussure, et il conclut que toutes les piècesqui ressemblent à la nôtre doivent étre appelées busan-dales et non hipposandales.
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