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LE FER A CHEVAL DANS L'ANTIQUITÉ
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QUELQUES DOCUMENTS NOUVEAUX PROVENANT DES FOUILLES DU SOL PARISIEN
(Rive gauche dc l'ancienne Lutèce.
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Les origines de la ferrure, comme celles de la plupart des arts et des sciences, sont couvertes d'une grande obscurité.
Longtemps on a admis que l'art de ferrer avait dû suivre de près la domestication du cheval, mais les recherches historiques et archéologiques de ces derniers temps n'ont point conlirmé cette opinion.
Les Grecs et les Romains connaissaient-ils la ferrure à clous telle que nous la pratiquons de nos jours? Les archéologues et les savants qui sc sont occupés de cette importante question sont encore à la discuter. Certains hippologues ont cru trouver, dans quelques passages des auteurs anciens, des preuves certaines de l'existence de la ferrure au temps des (îrecs et des Romains. Les expressions, de chevaux aux pieds d'airain, d'animal aux pieds sonores, dont se sont sen is Homère dans l'Iliade, Virgile dans les (jéorgiques et l'Iîncïde, Horace dans ses Odes, na paraissent pas sulhsantes pour établir que les sabots du cheval aient été, d.-ns ces temps reculés, munis d'une armature métallique. Nous crovons plutot que ces termes poétiques ont été employés pour exprimer l'etccllence et la qualité des chevaux.
Wnophon, I illustre Grec qui dirigea Iti retraite des Dix .Mille. donne de noml reu x conseils pour maintenir les pieds des chevaux à l'abri de I humidité, mais ne lait allusion ,\ aucune espece de ferrure.
Columelle, agronome et auteur latin du premier siècle de notre
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