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LA MANUFACTURE NATIONALE DES GOBELINS
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A la suite de la promenade-causerie faite par les membres du Comité à la Manufacture Nationale des Gobelins le 24 octobre 1004, M. Guiffrey, administrateur de cet établissement, membre de l'Institut, qui avait bien voulu diriger notre visite, nous a adressé Ia notice suivante, que nous sommes heureux d'insérer dans notre Bulletin.
Le quarticr des Gobelins, un des plus ignorés des Parisiens, offre cependant quantité dc souvenirs du plus haut intérêt remontant à une vénérable antiquité. L'église Saint-Marcel, détruite par le percement du boulevard auquel elle a laissé son nom, était une des plus anciennes de Paris; tout près d'elle, l'église Saint-Martin qui a disparu avec Saint-Marcel. A deux ou trois cents mètres à peine de la vieille collégiale s'élevait l'église Saint-Hippolvtc, qui a disparu par suite dc la percée du boulevard Arago. C'était la paroisse des tapissiers des Gobelins. L'église Saint-Médard est la seule qui reste de ces quatre paroisses si rapprochées. Toul près de Saint-Marcel, la maison dite dc la reine Blanche avait été la demeure d'une princesse de la famiIle royale. La rue de la Reine-Blanche passe sur l'emplace-mcntqu elleoccupaitavant le \V siècle, car elle avait disparu, comme cela résulte de textes po.siiils, dès le début du règne de Charles Yl. Enim, non loin de là, mais sur la rive gauche de ln Bièvre, nous trouvons le couvent des Cordelières- .v»ec sa chapelle ct son jardin, remplacé aujourd'hui par l'hopital Broca, ancien hôpital dc Lourcine.
(2e laubourg était donc un des plus peuplés el des plus anciens de Paris quand \ int s'y établir, \ers \.\.\o, Jean Gobelin, maitre teintu-
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