— 238 —
Sur l'air des Triolets.
Certes, c'est jouer trop gros jeu !
Petit lieutenant de police,
Mal prend à qui s'en prend à D.-ju
Certes, c'est jouer trop gros jeu.
La honte ici, là-bas le feu
De tes pareils sont le supplice.
Certes, c'est jouer trop gros jeu
Petit lieutenant de police !
Crottes, lanternes et catins, Ce fut jadis ton seul office. Tu quittes, pour vexer les saints, Crottes, lanternes et catins. C'est trop pour plaire aux girar-[dins(i) Avec les saints entrer en lice. Crottes, lanternes et catins, Ce fut jadis ton seul office.
Les miracles que fait Pâris Ne sont pas de ta compétence, Et sans rougir tu les proscrits Les miracles que fait Pâris. Contre le saint tu te raidis, Qui t'a donné cette licence ? Les miracles que fait Pâris Ne sont pas de ta compétence.
Apprends-nous quel est ton dessein, Pourquoi fermer ce cimetière Où reposent les os d'un saint ? Apprends-nous quel est ton dessein. Tu défends l'accès d'un terrain Aux malades si salutaire. Apprends-nous quel est ton dessein, Pourquoi fermer ce cimetière ?
On en fit une autre, dont nous reproduisons le meilleur couplet
Que saint Pâris à ses malades Fasse faire maintes gambades, Le beau miracle que voilà ! Croyons plutôt à la Cadière Qui fait sauter un Loyola De Sodome jusqu'à Cytère.
Enfin citons cette dernière :
Sur l'air de Joconde.
De Chaud, célèbre savetier,
Connu grand moliniste,
Fait la guerre dans son quartier
Au peuple janséniste,
Et même pour faire durer
La bulle (Jnigenite,
Vient de la ressemeler
De la peau d'un jésuite.
(i; Les jésuites, à cause d'un des leurs le Père Girard. Ce religieux fut accusé d'être le héros