Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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de l'église .'Aussi, devant la résistance du parti janséniste, l'autorité n'eut-elle pas une minute d'hésitation. Dès le 7 mars, cinq semaines après l'ordonnance du 27 janvier, le lieutenant de police ordonna la fermeture dc l'immeuble de la rue des Bourguignons, avec défense d'y laisser entrer « qui que cc soit •* :

L'intention du Roy est quc le nommé Lieutaud, principal locataire d'une maison appartenant au sieur Langlois, située rue des Bourguignons, faubourg Saint-Marcel, ne permette l'entrée de ladite maison à qui que ce soit el sous quelque prétexte que ce puisse étre, afin d'empécher les assemblées qui s'\ formaient cv-devant; Sa Maiesté l'autorisant à cel égard.

Fait à Paris, le 7 mars i83î.

11 K H AI LT I 1 .

Des bruits ayant couru que certains fanatiques voulaient exhumer le corps du diacre, le lieutenant de police manda, le 14 février 1732, les marguilliers de la paroisse et les obligea à signer l'engagement suivant, par lequel ils promettaient de veiller, sous leur propre responsabilité, à ce qu'aucune tentative ne fût faite pour cette profanation :

Nous Marguilliers en charge de la paroisse de Saint-Mcdard, soussignés, en consequence des ordres de Sa Majesté nous soumettons dc veiller, autant qu'il sera cn nous, à cc qu'il ne soit l'ait aucune tentative pour enlever le corps de ieu Al. Pâris inhumé dans le petit cimetière de S' .Médard, et d'informer Monsieur le Lieutenant général de police de tout cc qui pourrait venir sur cela à notre connaissance.

Fait à Pans, le 14 février mil sept cent trente-deux.

Li.sot'1-, Cjoi'tv, II. Sot hiiev.si (.: .

Ces diverses précautions furent complétées, quelques jours plus tard 2 3 lévrier . par l'arrestation de l'abbé Becherand. Conduit à Sn i n i-Lazare, le célebre con\ ulsionnaire y resta jusqu'au mois de juin suivant et lut exilé à .Montpellier.

Les jansénistes ne surent, ou ne purent, se détendre contre cet acte de vigueur. Frappes à mort, ils sc contentèrent dcchaiisunncr le lieutenant de police dans une pièce, asse/, plate d'ailleurs, dont voici quelques couplets :

1 \r. hun dr lj lla»! Ur v luror u 196 i \n h in <|r lj Hari Mr, -.lu r 1 1 Jb



	-₂3₇- de l'église .'Aussi, devant la résistance du parti janséniste, l'autorité n'eut-elle pas une minute d'hésitation. Dès le 7 mars, cinq semaines après l'ordonnance du 27 janvier, le lieutenant de police ordonna la fermeture dc l'immeuble de la rue des Bourguignons, avec défense d'y laisser entrer « qui que cc soit •* : L'intention du Roy est quc le nommé Lieutaud, principal locataire d'une maison appartenant au sieur Langlois, située rue des Bourguignons, faubourg Saint-Marcel, ne permette l'entrée de ladite maison à qui que ce soit el sous quelque prétexte que ce puisse étre, afin d'empécher les assemblées qui s'\ formaient cv-devant; Sa Maiesté l'autorisant à cel égard. Fait à Paris, le 7 mars i83î. 11 K H AI LT I 1 . Des bruits ayant couru que certains fanatiques voulaient exhumer le corps du diacre, le lieutenant de police manda, le 14 février 1732, les marguilliers de la paroisse et les obligea à signer l'engagement suivant, par lequel ils promettaient de veiller, sous leur propre responsabilité, à ce qu'aucune tentative ne fût faite pour cette profanation : Nous Marguilliers en charge de la paroisse de Saint-Mcdard, soussignés, en consequence des ordres de Sa Majesté nous soumettons dc veiller, autant qu'il sera cn nous, à cc qu'il ne soit l'ait aucune tentative pour enlever le corps de ieu Al. Pâris inhumé dans le petit cimetière de S' .Médard, et d'informer Monsieur le Lieutenant général de police de tout cc qui pourrait venir sur cela à notre connaissance. Fait à Pans, le 14 février mil sept cent trente-deux. Li.sot'1-, Cjoi'tv, II. Sot hiiev.si (.: . Ces diverses précautions furent complétées, quelques jours plus tard 2 3 lévrier . par l'arrestation de l'abbé Becherand. Conduit à Sn i n i-Lazare, le célebre con\ ulsionnaire y resta jusqu'au mois de juin suivant et lut exilé à .Montpellier. Les jansénistes ne surent, ou ne purent, se détendre contre cet acte de vigueur. Frappes à mort, ils sc contentèrent dcchaiisunncr le lieutenant de police dans une pièce, asse/, plate d'ailleurs, dont voici quelques couplets : 1 \r. hun dr lj lla»! Ur v luror u 196 i \n h in <\|r lj Hari Mr, -.lu r 1 1 Jb