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et 9 ou io hommes restèrent en permanence, tant sous les charniers que dans le cimetière pendant 12 à 15 jours (1).
Le petit cimetière et la tombe du diacre rendus inaccessibles au public, les convulsionnaires et leurs admirateurs adoptèrent un autre lieu de réunion. Sans abandonner complètement Saint-Mé-dard, on les vit se rendre en pèlerinage dans la maison où était mort
Maison mortuaire du diacre Pâris. 28, rue des Bourguignons.
(Gravure extraite du Monde illustré, n° 562, <lu 12 janvier 1868.)
François Pâris, 28, rue des Bourguignons. C'était purement et sim­plement changer de théâtre.
Tolérer ces nouvelles réunions eut été dangereux. Le renouvelle­ment des scènes qu'on voulait empêcher était à craindre, et si elles se reproduisaient, à quoi aurait servi d'avoir fermé le petit cimetière
(O Lettre du frère du diacre Pâris à Mme Chevalier, religieuse chc- les dames dela Visi­tation à Troyes, en date du 2 j février ij32. (Bibliothèque nationale, fonds français, nou­velles acquisitions n" 5096.)