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Enfin, pour ne pas allonger outre mesure cette anthologie, citons une dernière pièce dans laquelle quelques-uns des miracles de Saint-Médard sont tournés en dérision. Cette chanson, intitulée le Chef-d'œuvre if un inconnu, oit chanson nouvelle su?- l'air des pendus i), est la plus importante de celles qui furent publiées contre le culte rendu au fameux diacre.
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Or écoutez, petits ci grands,
Un miracle fort étonnant;
Qui s'est passé dans cette semaine,
C'est une chose très certaine,
A l'encontre d'Anne Le Franc (2),
Qui n'csi pas dame de haut iang.
1" Ce lut un dimanche au matin (3), Qu'elle prit sa béquille en main Pour se transporter dans un liacre Au tombeau du bienheureux diacre. Avec toute sa parenté (4), Pourvoir un miracle opéré.
3° t ne faiseuse de corsets. Dont le teint n'était pas trop irais 5 , Sieur Agnès occupait la place. \u milieu de la populace. Pour obtenir sa guérison Dont elle n'eut point de raison.
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M. le chanoine Duchamp (6) S'en retournait, dit-on, content, Cne dame par complaisance Lui senait encore de potence (7). Mais arrivant à la maison, Son mal tomba sur sa raison.
5° On vit chanoine Marlin Guéri d'un mal soudain. Mais il lui reaa deux oreilles, En ligure aux ânes pareilles. C'était là le prix de ses maux Qui ne guériront pas sitôt.
G" Arriva Madame Perot Et le marguillier Bouillerot (M Criant: Vite que l'on se range, ll s'agit d"un miracle étrange, ll n'est pas encoie arrive Mais il est déjà publié.
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i Ci' e femm* 1 fl.rm.i a\ r < (•• i;«<'rie d'une liydropltie. Cc miracle ayant f.ilt «rand bruit c I • lut • t.itnin>e p.ir let -.in r» I.c Itl.inc prt m leur, et Ki,b net olllcl.il ile l'.irrlx-vi-ch< Ln pr, tr - d. ttervant .t I''iiii > de sai3t Itartliéletiiy, nomme timille, ill Voilà un
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