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L'un vojs lui sauta au capuchon, L'autre déchire son jupon... Un troisième veut qu'on le pende Avec sa sangle ct son cordon, Fl l'eût fait sans un espion Des Jésuites, par occurrence, Qui le sauvii de la potence: .Mais il perdu dans ce micmac Sa barbe avec son havresac.
Nous savons que tous les jansénistes n'acceptèrent pas les convulsions. Beaucoup demeurèrent étrangers aux scandales de Saint-Médard. Toutefois, pour ne pas amener de scission entre eux, la plupart se turent, se contentant de blâmer et de s'affliger de ces saturnales en petit comité et loin de toute oreille indiscrète. D'autres, en petit nombre il est vrai, ne s'arrêtèrent pas à ce scrupule. Sans crainte des conséquences, ils entreprirent de combattre par la parole et par la plume les saltimbanques et les fous qui désbono-raient leur cause. C'est ainsi que l'abbé d'Asfeld. celui-là mème que le diacre Pâris avait été voir et consulter à Villeneuve près de Sens, publia contre eux une protestation énergique intitulée: Vains efforts Jes mélangistes ou discernants Jans l'œuvre cies convulsions pour défendre le système du mélange..., etc. (i , dans laquelle il condamna sans réserve les scènes dont le tombeau de son ami était le tbéatre.
Malheureusement, l'abbé d'Asfeld et ceux qui l'imitèrent n'étaient qu'une infime minorité dans le parti janséniste. Le plus grand nombre de ceux qui s'appelaient « les défenseurs de la vérité •» crovaient ou affectaient de croire, à l'exactitude dcsguérisons extraordinaires qu'ils proclamaient. Bientôt ils ne sc contentèrent pas de publier le récit deces problématiques miracles. 11s répandirent Aussi le portrait du B. 11, à l'intercession duquel on en était redevable. (lette gravure était criée à Paris : le portrait du bienheureux Paris {2 . Le diacre y était représenté à ini-corps, priant les mains ■ ointes, devant un crucifix ; au-dessous on lisait: françois de Pans, diacre, mort en odeur de sainteté le \" mars i 7.-7.» l'agr de lj ans, et plus bas : « Tel était M. de Pâris, au pied de lA croix de Jesus-Christ. unissant les travaux de la pénitence, les douleurs de son
1 lj", n 4*, llibl 1 tI ■■ ue nst nale L D' ii 1 Muri i. r, Mem irt
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