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tombe miraculeuse. Chaque jour les rues qui entouraient l'église ct son charnier étaient encombrées par une multitude de croyants. La capitale n'était pas seule à fournir son contingent à la foule des nouveaux adeptes. La province, elle aussi, y apportait le sien. Kes personnes dc toutes les conditions et de tous les âges s'y rencontraient : hommes, femmes ct enfants, valides et impotents, riches ct pauvres, personnes de qualité et gens du vulgaire s'y coudoyaient réunis dans une mème dévotion. \Jnc des plus grandes dames de l'époque, madame la comtesse-douairière de Conti, frappée de cécité depuis de longues années, s'y rendit à plusieurs reprises, dans l'espérance d'une guérison problématique i . Elle ne fut pas, d'ailleurs. le seul personnage de la Cour que l'on vit au tombeau : d'autres de son rang ct de sa qualité s'y rendirent également, amenés par la mème foi ou la mème espérance.
Ni l'éloignement du quartier, ni les rigueurs de la température 2) n'arrêtaient la ferveur des pèlerins. Au milieu dc l'hiver la foule était tout aussi compacte qu'aux plus beaux jours de l'été. Dès cinq heures du matin et quelquefois plus tôt, le cimetière el l'église étaient envahis par une foule nombreuse et, quel que fût l'état de l'atmosphère, nul ne se retirait avant la lin des cérémonies, tant était grande la croyance aux miracles du diacre 3 .
Naturellement de nombreux curieux se rencontraient dans cette loule. La mode aidant, il était de bon goût de se montrer à Saint-Médard. On y allait par désœuvrement, pour passer le temps q et aussi pour v traiter des affaires; on y concluait des marchés, on y vendait des charges, on v arrêtait des maruiges. Non seulement le
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