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avait pour son archevêque, le cardinal de Noailles, semblent avoir seules déterminé son choix. De plus, la Cour soutenait les moli-nistes — le parti constitutionnaire comme on l'appelait, — et l'occasion de faire del'opposition au gouvernementetaittrop belle pourque les Parisiens, selon leur traditionnelle habitude, ne s'en emparassent point en affirmant leurs préférences pour le parti que combattait le pouvoir.
Les soi-disant miracles du diacre Pâris, à l'accomplissement desquels les fonds de la « Boîte à Perrette » ne demeuraient pas
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Collection de M. Jules Perin.
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Détails de l'esquisse concernant Louise Coirin.
Dessin de Restout.
étrangers (i j, ne rencontrèrent donc que peu de contradicteurs. La presque unanimité de la population y accorda une créance absolue. Et non seulement on crut à ces miracles, mais encore on voulut en être les témoins. Une quantité énorme de fidèles se rendit à la
(i) Dans son livre intitulé Relations des miracles de saint Pâris, avec un abrégé de la vie du saint et un dialogue sur les neuvaincs, ouvrage publié a Bruxelles en 1737, le docteur Mathanasius affirme que les jansénistes payaient sur les fonds de la boîte à Perrette Ies prétendues guérisons du diacre.
« Un sauteur de malades a fait sa tournée ce matin sous les charniers et a tiré plusienrs « petits paquets de sa poche qu'il a donné aux malades de Ia campagne C'était de l'argent •• enveloppé dans du papier. Ce sauteur prend par écrit tous Ies noms des malades. >> Rapport non signé du lundi ; o décembre 1731. Archives de lt Bastille, volume 10196.)
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