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lettre. En toute hâte Jandrin fit graver l'epitaphe dans la nuit (i , ct le lendemain matin, dès la première heure, la dalle fut scellée sur les quatre dés disposés pour la recevoir.
Les événements justifièrent cette précipitation. Le trav.ail était à peine terminé qu'un ordre de la cour vint faire défense dc graver aucune inscription sur le tombeau. Gr;\ce au conseil dc l'archevêque de Paris, et aussi à la diligence apportée par le gra\ cur. cette défense vint trop tard et ne put avoir aucun dict.
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Dès le lendemain de la mort du diacre Pâris, quelques jansénistes fidèles prirent l'habitude d'aller chaque jour prier sur sa tombe. Simples pèlerinages d'amis et d'admirateurs, cesreunions.au début, semblèrent inoffensives. Mais bientôt elles se multiplièrent, et le nombre des personnes qui y prirent part devint considérable. Le sentiment respectable auquel avaient obéi les premiers jansénistes ne tarda pas à se transformer en un véritable culte rendu à la mémoire de celui qui était déjà regardé comme un B. 11. On parla de miracles : des boiteux recouvraient l'usage de leurs jambes, des aveugles voyaient, des sourds entendaient. Les noms des miraculés, jetés en pâture à la curiosité des adeptes. attestaient la véracité des miracles atlirmés. En peu de mois on ne s'occupa plus dans le paru janséniste quc du diacre Pâris ct de son pou\oir extraordinaire.
Quoique n'ayant pas encore pénétré dans le public, ce mouv ement religieux cllraya la Cour. Sans attendre qu'il se lût répandu. I auto nté essa\a de l'arrèier. Elle crut qu'il sutlirait. pour le hure disjvi raitre, de Irapper le curé de la paroisse, le pére Poman, connu pour ses opinions jansénistes, et décida de l'exiler loin de Pans. \ ictime
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