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les caractères d'un artifice oratoire. Notons que, s'il l'avait réellement voulu, rien n'aurait pu empécher Jean Canaye de faire donner plein effet à son interdiction ; le Parlement n'était-il pas là ? De plus, à aucun ^
moment de la procédure on ne voit figurer Ange de Caule, qu'on n'aurait certainement pas manqué d'incriminer si une ombre de culpabilité avait pu être relevée contre lui. Remarquons aussi combien pareille défense eût été étrange de la part d'un protestant militant à une époque où chacun se dévouait pour le triomphe de la religion à laquelle
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il appartenait. Enfin que voyons - nous
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Ancienne demeure des Canaye, 17, rue des Gobelins.
appelée improprement aujourd'hui : Hôtel de la
Reine-Blanche.
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quand, liuit mois après l'événement, Jean Canaye est appelé au parlement? Répond-il à la jonvocation qu'il a reçue ? Non, il fait dire par son défenseur qu'il cit en voyage. En réalité, il se cacbe i , afin de laisser passer la tourmente. En voyage? Mais depuis huit mois quc durait l'instruction il avait eu le temps de revenir. Si véritablement il n'a été pour rien dans l'organisation du prêche du Patriarche, il est étrange qu'il n'ait pas cherché à faire éclater lui-même son innocence et ;i se laver des soupçons dont il était l'objet. Eu réalité tout permet dc sup poser quc ce protestant convaincu, mais d'un courage modeste, avait donné lui-même sa propriété pour servir de prêche à ses coreligionnaires, ct que Ange de Caule, Italien d origine el très probablement
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I C rt,n ion hab luil.*. «rpt an.1 »pr.-« le tumulte .te «a nt Mr.l.f.l, le K % ep I e m Kr e IJ6V • on frere Phil ppe fut arrêt" a '1 oulouie, ronilamne ^ nuit c mite réf. rmé el pendu «ur la |i aco .l.i Salin I i oit )bre . t ln<l m< • plu. tar.l, « n autre frère l'Iorce fut arrêté i Parl» et mourut en pri von. Ouiat a lui, ll «e ia »a J .tb r.l Cicne-,e la K me .lr, p- (ratant, el
«le là a Colo^nr, ou ll miuiut peu apre,
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