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les caractères d'un artifice oratoire. Notons que, s'il l'avait réellement voulu, rien n'aurait pu empécher Jean Canaye de faire donner plein effet à son interdiction ; le Parlement n'était-il pas là ? De plus, à aucun                                                    ^
moment de la procé­dure on ne voit figu­rer Ange de Caule, qu'on n'aurait certai­nement pas manqué d'incriminer si une ombre de culpabilité avait pu être relevée contre lui. Remar­quons aussi combien pareille défense eût été étrange de la part d'un protestant mili­tant à une époque où chacun se dévouait pour le triomphe de la religion à laquelle
il appartenait. Enfin que voyons - nous
Ancienne demeure des Canaye, 17, rue des Gobelins.
appelée improprement aujourd'hui : Hôtel de la
Reine-Blanche.
quand, liuit mois après l'événement, Jean Canaye est appelé au parlement? Répond-il à la jonvocation qu'il a reçue ? Non, il fait dire par son défenseur qu'il cit en voyage. En réalité, il se cacbe i , afin de laisser passer la tourmente. En voyage? Mais depuis huit mois quc durait l'ins­truction il avait eu le temps de revenir. Si véritablement il n'a été pour rien dans l'organisation du prêche du Patriarche, il est étrange qu'il n'ait pas cherché à faire éclater lui-même son innocence et ;i se laver des soupçons dont il était l'objet. Eu réalité tout permet dc sup poser quc ce protestant convaincu, mais d'un courage modeste, avait donné lui-même sa propriété pour servir de prêche à ses coreligion­naires, ct que Ange de Caule, Italien d origine el très probablement
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