et « qui portoyent fort triste chère » i): cinquante hommes à che­val et deux cents à pied,commandés par Gabaston et Kouge-Aureille, suivis de leurs archers, les accompagnèrent à travers Paris.
Le lendemain matin, les reformés retournèrent en armes à leur prêche du Patriarche. Après avoir tenu leur assemblée, que personne ne vint troubler, ils se retirèrent sans bruit. Les catholiques, eux. ne se montrèrent que dans l'après-midi. Sous l'u-il bienveillant des au­torités, ils saccagèrent le temple, brisèrent la chaire et les bancs des fidèles, puis, lorsqu'ils ne trouvèrent plus rien à détruire, couronnè­rent leur a-uvre en mettant le feu à l'hotel mème ainsi qu'aux mai­sons voisines 2 .
Les « évangélistes » s'empressèrent de répondre aux représailles du parti catholique. Dès qu'ils eurent connaissance de l'incendie de leur prêche, ils s'empressèrent desc rendre à Saint-Médard, où ils ache­vèrent de détruire tout ce qui avait échappé à leur dévastation de la veille 3 .
Auquel des deux partis en présence incombe la responsabilité dc cette aventure? Ce point est des plus difficile à établir d'une ma­nière précise. Les historiens de l'époque ont tous rédigé leurs récits à l'avantage dela religion à laquelle ils appartenaient, et il est impos­sible de trouver chez eux un compte rendu vraiment impartial de cet événement Les catholiques rejetèrent naturellement la laute sur leurs adversaires, qui « non contens d'un si libre exercice de religion ne voulaient braver les prestres pendant leurs services ». Si, au con­traire, nous en croyons Condé, il semblerait que le parti catholique dût, en la circonstance, endosser toute la responsabilité de la colli­sion. Cet écrivain rapporte,en effet, dans ses Memoires, que trois ou quatre jours avant Ie 27 décembre, alors que les protestants se trou­vaient réunis au Patriarche, les prêtres de Saint-Médard avaient déjà essayé d'empêcher la réunion de leurs adversaires en faisant sonner les cloches de l'église. Sommes d'avoir à cesser leur sonnerie, ils
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