Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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« pour y garder qu'on ne leur mesfit » i .envoya un de ses archers auprès des catholiques pour leur demander un peu de tolérance au nom de l'édit de juillet. Accueilli par une grêle de pierres 2 jetées du haut du clocher, le nouveau messager ne put remplir sa mission. ll eut beau crier qu'il était officier du roi, personne ne l'écouia. De guerre lasse il retourna vers son chef, auquel il rendit compte de la façon dont il avait été reçu.

Là-dessus grand tumulte. Les protestants, mêlés à une foule de gens sans aveu dont le quartier regorgeait 3 , assiégèrent aussitôt l'église,enfoncèrent Ies portes, assommèrent les assistants, se ruèrent sur le prédicateur, Barthélcmv llourdez, qui descendait de chaire. saccagèrent les autels, brisèrent les verrières, forcèrent les tabernacles et firent main basse sur tout ce qu'ils rencontrèrent, l'n malheureux boulanger des environs, père de douze enfants, voyant le massacre qui se faisait dans l'église, essaya de sauver le Saint-Ciboire et les hosties consacrées, en criant aux assaillants : Messieurs ne touchés là pour i honneur de celui qui repose en ce lieu. l'n de ceux-ci « un meschant» 4 se précipita sur lui et le tua au pied du maître-autel d'un coup de pertuisane. Est-ce ton Dieu de paste, lui dit le huguenot 5 , qui te délivrera maintenant des peines de la mort (6 ? Cependant, retranchés dans la nef et les chapelles latérales, les catholiques se défendaient avec la plus grande énergie 7 . Malgré la violence de leur attaque. « ceux de la religion » étaient loin de l'emporter. Ils eussent peut-être mème été vaincus sans l'arrivée, dans le fort du combat, d'un chevalier du guet.

i l)u Hr.ul. ouvrage cite.

>î) • K t t mm-n. i-rent .i jetter pierr i et tirer traits d arb-ilettres dont avait fait bonne mu

•nlti nn Dr firent ie» tr ni p rtei sti».t ctes terniéei, ll batterie il- pietre, et .irb.il. stre*

• ominent • ct le t >i n nne en tr m nn 'nt ll subit qu ll c-.t .'i presumer qu en t u» te» lu-u\

e.tiyent «en, 1 «p tel il-» .uip.ir.iv.int 1.1 Semont c -le te» er la » nncrie. Wi m nres ./r

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(3 Ilot L.n.li t» et .le* sp.» I.i.tln» «|ui »c tr u ven t t -uj ur* e i ,-r.in.l n mlire «Un» une \ . austi peupl. e Jue l'.»ri». .(De Hi -u Ilist mt universelle.

I l'o t 'tre Sci <l Vr^cnt Prosperi -te >.nnte Crois). Voir t.i /.'iMiitr ;'i •trvt.i'it/, | ir MM Lu»: et l.ra ll.t.»k'. (S Terni • ni-pru.int appl |u • .tu» réf rm-• franc..il« en i sb" c t il ntieu» i i i emparèrent 6 I t t Herent tu» pie.I. le pre i ie n i rps Ue N ttte --c n»' «r et le I eu I.» il te-». « » t • mit nt en < «nt m ll - pii-i es. • Stewart* .te Cu./ t ll J uma/i'e lUu .'.ir./

I» pr t C in I • I i.t ri. n tret pirll » en ( .v.-ur .lel pr-t.-taiit» • • leiu una ie» lt prêtre, .le Nalnt M I i .1 n li •« K r. nt p n a »e servir .lan* I ur .lel .1 » rt» .lu » u I

q» ll» na il » le ir p ri.- • Je n ' p il» p i» cr sous i Ien e i le fut • | t d IC »*• »le i erta .li

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	— 179 — « pour y garder qu'on ne leur mesfit » i .envoya un de ses archers auprès des catholiques pour leur demander un peu de tolérance au nom de l'édit de juillet. Accueilli par une grêle de pierres 2 jetées du haut du clocher, le nouveau messager ne put remplir sa mission. ll eut beau crier qu'il était officier du roi, personne ne l'écouia. De guerre lasse il retourna vers son chef, auquel il rendit compte de la façon dont il avait été reçu. Là-dessus grand tumulte. Les protestants, mêlés à une foule de gens sans aveu dont le quartier regorgeait 3 , assiégèrent aussitôt l'église,enfoncèrent Ies portes, assommèrent les assistants, se ruèrent sur le prédicateur, Barthélcmv llourdez, qui descendait de chaire. saccagèrent les autels, brisèrent les verrières, forcèrent les tabernacles et firent main basse sur tout ce qu'ils rencontrèrent, l'n malheureux boulanger des environs, père de douze enfants, voyant le massacre qui se faisait dans l'église, essaya de sauver le Saint-Ciboire et les hosties consacrées, en criant aux assaillants : Messieurs ne touchés là pour i honneur de celui qui repose en ce lieu. l'n de ceux-ci « un meschant» 4 se précipita sur lui et le tua au pied du maître-autel d'un coup de pertuisane. Est-ce ton Dieu de paste, lui dit le huguenot 5 , qui te délivrera maintenant des peines de la mort (6 ? Cependant, retranchés dans la nef et les chapelles latérales, les catholiques se défendaient avec la plus grande énergie 7 . Malgré la violence de leur attaque. « ceux de la religion » étaient loin de l'emporter. Ils eussent peut-être mème été vaincus sans l'arrivée, dans le fort du combat, d'un chevalier du guet. i l)u Hr.ul. ouvrage cite. >î) • K t t mm-n. i-rent .i jetter pierr i et tirer traits d arb-ilettres dont avait fait bonne mu •nlti nn Dr firent ie» tr ni p rtei sti».t ctes terniéei, ll batterie il- pietre, et .irb.il. stre* • ominent • ct le t >i n nne en tr m nn 'nt ll subit qu ll c-.t .'i presumer qu en t u» te» lu-u\ e.tiyent «en, 1 «p tel il-» .uip.ir.iv.int 1.1 Semont c -le te» er la » nncrie. Wi m nres ./r Cjndè, t ll (3 Ilot L.n.li t» et .le* sp.» I.i.tln» «\|ui »c tr u ven t t -uj ur* e i ,-r.in.l n mlire «Un» une \ . austi peupl. e Jue l'.»ri». .(De Hi -u Ilist mt universelle. I l'o t 'tre Sci <l Vr^cnt Prosperi -te >.nnte Crois). Voir t.i /.'iMiitr ;'i •trvt.i'it/, \| ir MM Lu»: et l.ra ll.t.»k'. (S Terni • ni-pru.int appl \|u • .tu» réf rm-• franc..il« en i sb" c t il ntieu» i i i emparèrent 6 I t t Herent tu» pie.I. le pre i ie n i rps Ue N ttte --c n»' «r et le I eu I.» il te-». « » t • mit nt en < «nt m ll - pii-i es. *• Stewart* .te* Cu./ t ll J uma/i'e** lUu .'.ir./ I» pr t C in I • I i.t ri. n tret pirll » en ( .v.-ur .lel pr-t.-taiit» • • leiu una ie» lt prêtre, .le Nalnt M I i .1 n li •« K r. nt p n a »e servir .lan* I ur .lel .1 » rt» .lu » u I q» ll» na il » le ir p ri.- • Je n ' p il» p i» cr sous i Ien e i le fut • \| t *d IC »• »le i erta .li . prel..tte. e illa t nez .). lel ra_K'e ,[ue leur .le11 iiii uit tcuiaroa» I pleu, i lait .1 mi I ul »e m nièrent « r let autel» et lo le r » pr pre» min» brl».i I» le» n_k i ua par av a t » al « l->)ent lani re-.ere.-nt al rer ten leitoynit .lepcieii Jett . tI. 1 ne ero». « Mem Mr*es Je C.nnJè* t ll.