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mois dc fructidor et les cinq jours complémentaires de l'an Yl » le commissaire Dupin confirme cette appréciation. Les ihcophilan-thropcs. dit-il, sont sans moyens pécuniaires ct leurs assemblées sont moins suivies, ce qui n'annonce pas pour leur culte une existence durable i . Tons les documents de l'époque sont d'accord sur cc point; unanimement ils prédisent la disparition prochaine de la secte(2).
Peut-être aurait-elle continué à végéter misérablement si l'éta­blissement du culte décadaire au début de l'an VII octobre 17*.S) et la chute de La Kcvellièrc-Lcpeaux. à la suite de la journée du 3o prairial an VII 1S |uin 1701)), n'étaient venus lui porter un coup mortel 3). Abandonnée par les pouvoirs publics qui fa\orisaient le culte nouveau 4 , son déclin s'affirma davantage. « Les théophilan-thropes semblent disparaître >-. écrit Dupin au mois de frimaire an Yl novembre décembre 171)8 5^, et quatre mois plus tard, en prairial an Yll mai-juin 1790), il insiste à nouveau sur le mème fan, «les théophilanthropes perdent leurs partisans, ils ont cessé tout culte au temple du Génie (église Saint-Roch) 6 ». Un rapport de police du 12 ventôse an X"III 3 mars 1800) donne la mème note : « leurs réunions sont peu nombreuses et presque nulles; leur dissolution absolue paraît prochaine (7) ». A cette époque ils n'occupaient plus que six églises : Saint-Germain-l'Auxcrrois (la Reconnaissance , Saint-Nicolas-dcs Champs (l'Hymen), Saint-Sulpice la Victoire).
u -, h i lt, ouv. cité, t. 111.
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