Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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utile, très profitable à la chose publique, et ce n'est que d'après cette intime conviction que je vous fais de semblables sollicitations.

Salut et Respect.

Cii.w-i is ( i .

Quinette, ministre de l'Intérieur, tout dévoué à la secte, répondit immédiatement en accordant la somme demandée :

2 5 fructidor an VL

D'après les observations que vous me soumettez, Citoyen, sur les avantages que présente rétablissement du culte théophilanihropique dans l'église Médard, ainsi qu'il l'a été dans celle de Jacques du Haut Pas, et qu'une s mime de deux cents francs est necessaire à cet effet, vous pouvez vous présenter à la comptabilité Je mon .Ministère pour recevoir cette somme.

Salut et fraternité (2).

Gràce à cette allocation, les ihéophilanthropcs purent s'installera Saint-Médard. Leur culte y fut inauguré le 10 frimaire an VII 2O novembre 1798 ; Paris n'avait plus d'église vierge.

Quoique le partage des édiliecs religieux se fût effectué « bon gré malgré » entre catholiques ct théophilanthropes, on peut dire quc dans la plupart des cas le clergé constitutionnel ne s'opposa pas à la présence de ses adversaires. Cependant, dans quelques églises, les rapports entre les ministres des deux cultes ne furent pas sans amener parfois de violentes protestations et sans provoquer ;iussi de sérieuses collisions 3 . lien fut ainsi à Saint-Merry, Saint-(icr\ais, Saint-Germain-l'Auxcrrois, Saint-Roch, Saint-Sul-pice,Saint-Laurent, Sainte-Marguerite...etc. Les théophilanthropes. sûrs de l'appui du Directoire, se croyaient tout permis et émettaient la prétenthm de s'imposer en maitres. Gomme c'était leur droit, ils combattirent les catholiques par la parole, par la plume et par

1 Ari. uc« n.il naïf». I 414

2 Id.

1,111. I 1 1 » r x. » .int cu I c . ■•- jc.ut. .Inn» r» entre le» ll éophlLintliiop .rt c» . ati lit|ui l'n I-, iiii ^e .lr ,.•!• tirer no.r, nnu'iit It-ur» t< nitimiU » 1I..11, ln nu'i n t mile». Iii- l.i ile I 1 unit-ur pari <|ue l.i tui. r.m r n i-.t p.i» l.t vertu i|ue nou» a\mi j • ju li pt t i|tie< le pl i J urn.âl ls Xarraleur tiitU'O'wl «I 1 1 » liminaire an \ I * nmcii ie 1 « .

ln m r. 1. 1 • .lr, the plu Untlir pi- nt ,-u I eu uil.mt hier > 1 t u» le» \> I t , • a i tt. reliai n <>< . .< K e dant !■■ ptilili. unr nrlc .le Icrnicntali 11 .le» t-nm|>ei i| te (omi nt à la «nt • I- t. tupie» mil paru tu ■ in<li«p ie» • mitre < «-lle itiilllut 11 I c» (e nui»-» «i rt ut

aux cm tr n .1. » halle» t 1 louent a iulf .!.•« tin- plill.intlu |n la pl « I f aveu n Rapport du Hureau rentrai du j dr nu al r r «nH.nn it 1 1 1 /



	- i₄3 — utile, très profitable à la chose publique, et ce n'est que d'après cette intime conviction que je vous fais de semblables sollicitations. Salut et Respect. Cii.w-i is ( i . Quinette, ministre de l'Intérieur, tout dévoué à la secte, répondit immédiatement en accordant la somme demandée : 2 5 fructidor an VL D'après les observations que vous me soumettez, Citoyen, sur les avantages que présente rétablissement du culte théophilanihropique dans l'église Médard, ainsi qu'il l'a été dans celle de Jacques du Haut Pas, et qu'une s mime de deux cents francs est necessaire à cet effet, vous pouvez vous présenter à la comptabilité Je mon .Ministère pour recevoir cette somme. Salut et fraternité (2). Gràce à cette allocation, les ihéophilanthropcs purent s'installera Saint-Médard. Leur culte y fut inauguré le 10 frimaire an VII 2O novembre 1798 ; Paris n'avait plus d'église vierge. Quoique le partage des édiliecs religieux se fût effectué « bon gré malgré » entre catholiques ct théophilanthropes, on peut dire quc dans la plupart des cas le clergé constitutionnel ne s'opposa pas à la présence de ses adversaires. Cependant, dans quelques églises, les rapports entre les ministres des deux cultes ne furent pas sans amener parfois de violentes protestations et sans provoquer ;iussi de sérieuses collisions 3 . lien fut ainsi à Saint-Merry, Saint-(icr\ais, Saint-Germain-l'Auxcrrois, Saint-Roch, Saint-Sul-pice,Saint-Laurent, Sainte-Marguerite...etc. Les théophilanthropes. sûrs de l'appui du Directoire, se croyaient tout permis et émettaient la prétenthm de s'imposer en maitres. Gomme c'était leur droit, ils combattirent les catholiques par la parole, par la plume et par 1 Ari. uc« n.il naïf». I 414 2 Id. 1,111. I 1 1 » r x. » .int cu I c . ■•- jc.ut. .Inn» r» entre le» ll éophlLintliiop .rt c» . ati lit\|ui l'n I-, iiii ^e .lr ,.•!• tirer no.r, nnu'iit It-ur» t< nitimiU » 1I..11, ln nu'i n t mile». Iii- l.i ile I 1 unit-ur pari <\|ue l.i tui. r.m r n i-.t p.i» l.t vertu i\|ue nou» a\mi j • ju li pt t i\|tie< le pl i *J urn.âl ls Xarraleur* tiitU'O'wl «I 1 1 » liminaire an \ I * nmcii ie 1 « . ln m r. 1. 1 • .lr, the plu Untlir pi- nt ,-u I** eu uil.mt hier > 1 t u» le» \> I t , • a i tt. reliai n <>< . .< K e dant !■■ ptilili. unr nrlc .le Icrnicntali 11 .le» t-nm\|>ei i\| te (omi nt à la «nt • I- t. tupie» mil paru tu ■ in<li«p ie» • mitre < «-lle itiilllut 11 I c» (e nui»-» «i rt ut aux cm tr n .1. » halle» t 1 louent a iulf .!.•« tin- plill.intlu \|n la pl « I f aveu n Rapport du Hureau rentrai du j dr nu al r r «nH.nn it 1 1 1 / tu