|
|
||
|
- 141 —
Quand il fut nommé directeur, la théophilanthropie existait depuis un certain temps déjà. Cependant, malgré son ancienneté relative, elle n'était pas sortie de l'état embryonnaire des premiers jours. Manquant dc ressources, n'ayant aucun appui, elle n'avait pas encore osé se produire cn public et personne ne la connaissait. Cirace à La Revellièrc-Lepeaux elle ne devait pas tarder à s'affirmer avec éclat.
S'appuyant sur le décret du i i prairial an ll, le comité directeur de la secte i revendiqua bruvaninient le droit dc se servir des églises elfectées par la loi à l'exercice des cultes, — c'est-à-dire, cn l'espèce, au clergé constitutionnel. La situation dc l'église assermentée était du reste peu brillante. En butte à l'hostilité des fidèles et à la suspicion des pouvoirs publics 2), elle voyait son clergé diminuer chaquc jour, et ses cérémonies se passaient au milieu de l'indifférence générale. Le voisinage des théophilanthropes ne pouvait donc la gêner. Cette considération, et aussi le désir de créer au catholicisme déjà divisé une concurrence dc plus, amenèrent les membres du Directoire à faire droit à la requête qui leur était présentie. A la demande dc La Revellièrc-Lepeaux. ils reconnurent aux théophilanthropcs le droit de sc servir de toutes les églises concédées au clergé jureur. sous la réserve, toutefois, d'obtenir au préalable l'autorisation des municipalités.
A Paris, il fut impossible au nouveau culte dc prendre immédiatement possession des édifices mis à sa disposition avec tant de générosité. Le Comité directeur surpris, tout le premier, de sa complète réussite, était loin d'étre en mesure de faire face àla situation nouvelle qui lui était faite. Sans hiérarchie, il avait toute une orgini-sation à établir, et ce travail préliminaire ralentit l'expansion de la secte. Le manque d'argent aussi 3 empêcha la nouvelle religion de
i t -: hr t tr, c m p il J <;j|cr ne»
j \ 1 in nt i 1 j 1 \ I 1 t lt clcrK ti ■ • t t nnt dc -4 nt M J • I t .le -t 'J-> J » <l ll ul I'ji rtj rhl ilri nn » i 1 • <• n 1 1 -i ! ille l'in i|ii I lr» »» 1 t > ra 1 li tem i ni r. put I » .1 n lr i: |u i ji I li r-ié ir urr ii- ,» r
< I k|i«i.....i.'l rn pjrlj t du i nk . t t t nt I .lu XII arr
1 ir r tI r r s t M |.,, )u , rla t nt r u t | i | i m | r J ■ i ct
p-i ,r tr I .1 a t riu r .lj t un j tr rj|| rt.lu f I i| 1 iu r»
| < i '.air* rr .lr tr i | rn I r» j r tr. » .lit ni! tut i r
r it' » | ri . r « t | ,. • -.; r.i! | t c- | li
r •• tI li | f i I lr I r | ! \ a t I ff il tir
. .iu m n ti r t / ti r y n i tir f ir lr . ri rn i ■ ■ mt J l'uii! i r c \<\ u ti t ; r I n
trjti i mi ni ; If lu \ll' mi k ii rirnt \r » ! I (I. I t
I lj |r i i | i u : i \ tI | I j ll | r i it t
I» il i,'u r t r ft r lr I h ; h I (j t .1 r i» «ft • |
cluiff' ro . j la I i .lr Ur ur r r I fc n
|
||
|
|
||