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dat, intervenu entre le Consulat et la Papauté, vint lui donner satisfaction. Le but qu'il avait si ardemment poursuivi était enfin atteint. Ce résultat important le lit revenir à des sentiments moins irréductibles vis-à-vis de Bonaparte et transforma, en un apologiste entbou-siasie. l'ancien adversaire. Le discours suivant, qu'il prononça à Saint-Médard le jour de Pâques (2S germinal an X — i S avril iN02). à l'heure mème où se célébrait à Notre-Dame la cérémonie destinée à fêter l'entente du gouvernement consulaire avec la papauté, montre que rien ne subsistait de son ancienne opposition:
Vous ne pouvez oublier, mes frères, que ce jour est celui où ce temple a eté rouvert le premier de tous il v a sept ans ; mais, d'après les articles organiques. ce ne sera point par des actions dc grâces particulières que nous témoignerons à Dieu notre reconnaissance de ce bienfait et du zèle avec lequel le respectable Prélat, devenu L vêque de Paris, et qui ne l'est plus aujourd'hui, a ravivé parmi nous la foi prête à s'éteindre. Toute la France, d'ailleurs, ne célèbre-t-elle pas aujourd'hui, en la personne des trois Consuls, hi grace que Dieu a faite à la République d'y rappeler la Religion que nous étions sur le point de perdre il v a neuf ans.
t'nissons N. T. C. F. nos sentiments dc reconnaissance h ceux de l'Auguste réunion qui a lieu en ce jour à la Cathédrale pour remercier Dieu d'un tel bienfait, qui concoure avec deux autres si capables de remplir les c«eurs de la plus vive allégresse : la paix générale et l'extinction de toute dispute dans l'eglise.
«..Judes obligations nous impose un témoignage si merveilleux de la protection de Dieu sur notre France. Elle n'a cessé d'éclatter d'une mail ère visible depuis quc ta Providence a placé ii lj tète Ju Gouvernement un /cune Héros qu'elle a Joue Je courage pour remporter autant Je vic-tmres que Je combats, d'une sage moderation pour faire succéder à l'éclat des triomphes le bienfait dc la Paix et en qui elle a fait germer une experience qui defance le', annees et ie fait admirer dans la sagesse des lois. Attirons sur cette tète si précieuse les bénédictions célestes par l.i ferreur de nus prières.
Adressons-les aussi à Deu pour le R " Archevêque qui \ ient d'étre placé sur le siètîc de I'.tris. (Ju il sera glorieux pour l'Eglise de voir, par un heureux c întraste, un vieillard plus que nonagénaire oub ur Lt caducité de l'Age pour n "écouter que son /ele et rempli d'une telle ardmr dc chant.- qu'elle réchauffe les glaces de la vie liesse ct le rende capable de stilhre a tant dc travaux ; que ce respectât, e Pere |ouisse. comme un autre Jacob, p >ur récompense de sm c .tirage, de la Consolat m de sc voir environné de tous ses enfants et d'établir entre eux une paix Ii.itcr-
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