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mation ne faisait aucun effet sur les auditeurs; le calme et le plus profond silence ont suivi i).
Quelles raisons poussèrent Augustin Mailliet à prononcer cette violente diatribe (2 . Au point de vue religieux, le curé de Saint-.Mc-dard ne pouvait que se montrer favorable au Premier Consul. Celui-ci n'avait-il pas,par trois arrétés, insérés" le mème jour a u.Moniteur (7 nivôse an VIII — 2S décembre 171).) , édicté : i ' que les citoyens jouiraient librement des édifices communaux consacrés aux cultes avant le 22 septembre 1793 et non aliénés depuis cette époque: 2°queles arrétés en vertu desquels les édifices destinés aux cultes ne pouvaient étre ouverts que le décadi,étaient rapportés ; 3° que les lois relatives à la liberté des cultes seraient dorénavant exécutées dans leur forme et teneur; 40 que le serment politique demeurait aboli pour tous les ecclésiastiques.
Ces diverses mesures, appliquéesdès leur promulgation.assuraient la restauration du culte catholique 3) ct détruisaient l'teuvre antireligieuse de la Convention et du Directoire 4 . Pilles avaient été accueillies avec enthousiasme par la population parisienne et Bailliot avait été témoin de l'aflluencc considérable qui avait assiégé les portes des églises le jour où le peuple reprit officiellement possession dis
1 Hutli tin Je police Ju x rent.ise an VIII ii mars is . Archives n.iti.maies, F" 3701. Nous ,iv mi tout lieu de cr ire nui-ce rapport n'a rien deiagêré. ll t. omnient <•, ent Mel, par c-tte cin-Ut.iti n .. Dans lr plus grand n m bre dc* églises, les assemblées ne s nt • tomp «ect que .le quelques personnes .lu peuple, parmi lesquelles beauioup de femme» La m «raie qu y prêchent la plupart des ministre» est june el n'oltre nen dr i ntraire aui I u <>n en r templ» le curé <)<• .-aint-Médard, qui dan» pluslcui» discours et nutaium. nt le dernier a u 1 tcnlion d attaq ier <1 let lément le l'reni er Contul Wiki ce qui en a été ret uell 1 . tt «C rame on le volt. I auteur d- ce bulletin de pol. i e ne semble pat av r c bel Jb un palt pri» et la vi ra ite de son 1 apport parait év dente, ll ny ^v<t t au »uiplu». aui une ra • n p ur qu de t us les cures de li t apilale August n llalll let tit seul v . t 1 • d un • den a-
I n i li m le ite, al rt qu • te» t >lleg ies «e v ly.ilent .iu i ntraire I lijet d une appi.-t. at on f iv rati Tour c t ral» mi n • int. I non» a penser q ie le» pal lr» ill.-. plu» laut int f ii reellem-nt fron r.tecs.
j \ i m-me m «ment, K > -r signala t a N tre -1 lame le i s brnnia re tomme le del ut d une re»'aurV. n religieuse. l.e x c de l'év'que c n»titut une1 il • l'an» dev nt 11 bruvanl qi n dut le rapp-ler a la ra «I'ration \lbeit Vau 1 il, t tsPir-i.ritt.tr ll .naf'àt tf t !"
j l' air.'lé lu 7 nivôse a 1 \ III jH <l.-< embre 1 ,-, n ipleté par le des-et du 1 pl n >»e tui ant u janvier!" .a.at rendu au tulle i ath I que il use égl ses ile l'ai's r. d I iti s qui nie d ja e» Hante» Cc» . g ne» étai • t I « H a -.Wantcau i, le» ll lt « --tint ll ma» la C n ept n -«aint Koth . lrtlapu Im J.- la Uuun^r il \ntln Vunt I uis , 1 « «Ju • x \ gis la *■ i te L baillie, le» Carme». Ie» M is n» cira- g re» la *-al( ">tilcir et -<al lt 1 a ce it Ces d u-e eg I «cs età ent > u p « par 1 «.lcrgè papiste.
4 O 1 p i>i. a a l' tri» u 1 < e.it-n,». r ,> -i it 1 it le l'ie 1 r C « tsul au m eu de» « 141 eu « de» ult-» 1 . r» et le. ia,v U it t « a u 1 lilmi > i' «el Le /'u tel. utr li j rn
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