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Saint-Antoine, ordonné prètre en 1797 1), Boully, Hervieu. Fleury, Boullet et Le Roy, membre du Presbytère de Paris ; touscesecclcsias-tiques étaient jansénistes et constitutionnels.
L'abbé Bailliot était né à Paris le i 1 lévrier 1740. D'une famille modeste, il avait été placé, au sortir de l'adolescence, dans une maison de commerce. Plus tard, sous la République, il s'était enrôlé parmi les volontaires du bataillon de l'Oratoire, quartier où il habitait. D'une très grande piété, ces différents états ne l'avaient pas détourné de suivre sa vocation ct dc defendre avec courage ses opinions religieuses. C'est ainsi quc, membre et secrétaire d'une association dc charité, il avait, au temps dc sa jeunesse, consacré les moments dc loisir que lui laissait son emploi à visiter les hopitaux, instruire et consoler les malades 2). Non content dc cet apostolat, il réunissait tous les dimanches ct jours dc fêtes, avant ou après les offices, un certain nombre dc jeunes gens pour s'entretenir avec eux sur le dogme et sur la morale 3 . En pleine Terreur il n'avait pas craint d'écrire une lettre de protestation à Manuel, procureur de la Commune de Paris, pour lui reprocher les entraves qu'il ne cessait d'apporter à l'exercice du culte catholique. Cette lettre, d'une très grande fermeté, et en certains endroits d'une froide violence, fut affichée sur les murs de la capitale (4 ; cette publicité hardie donne une idée dc la fermeté d'âme de son auteur.
Augustin Baillict n'entra dans le sacerdoce qu'en 1792 à l'âge de 4.4 ans, et lit partie du clergé constitutionnel de l'église Saint-Sé\ trin. Son ministère dans cette paroisse fut de courte durée. Peu de mois, cn effet, après son ordination, l'arrêté du 4 frimaire, qui interdisait I exercice des cultes à Paris et fermait toutes les églises, le rendit à la vic privée.
Après le vote du décret de ventose el en attendant que la reouverture des églises lui permit de reprendre ses tonctions à Saim-Se\e-rin, Augustin Baillict n'hésita pas à celebrer les exercices du culte à
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