— i ^5 —
que le clergé constitutionnel, escomptant l'avenir, n'avait pas craint de s'emparer de Saint-Médard dès le io. avril (3o germinal), c'est-à-dire un mois avant le vote de la Convention. Nous a\ons vu (page i io) que le commissaire de police de la section du Finistère avait signalé à la date du 26 germinal (i3 avril) que le culte catho­lique s'exerçait clandestinement dans la paroisse, grâce au dévoue­ment de quelques fidèles. Quatre jours aprèseette dénonciation, le futur métropolitain de Paris, Royer, évèque constitutionnel de l'Ain et député à la Convention, résidant à Paris, 12, rue Nicaise, prit en main la direction de l'église et la gouverna jusqu'à la nomination, comme curé, de l'abbé Augustin Mailliet (i).
Sous son administration les cérémonies du culte v furent célébrées au grand jour. C'est ainsi que le 3 juin 1793 (i5 prairial an 111 , alors que l'Assemblée départementale de Paris n'avait pas encore désigné les nouveaux édifices religieux de la capitale, la Fête-Dieu y lut célébrée en grande pompe au milieu d'une affluence considé­rable de fidèles et en présence de plusieurs prélats. L'évêque consti­tutionnel des Landes, Saurine 2), y célébra pontificalement la messe assisté d'un nombreux clergé, et Royer y prêcha à la grand'messe du matin étaux vêpres du soir (3 . Par cette sorte de main-mise faite par le clergé jureur, Saint-Médard a été la première église de la capitale rouverte au culte catholique.
. surabondance formait de longues queues rtimmi1 aux porte» des boulangers et de» bouliers.
-   lleauioup tic lj utique» etaient fermée» ct des citoyennes endimanchée» remplissaient le» pro-
•  monade». Il parait <|Uc Cest la classe laborieuse qui est la plus attachée à la rel ^n n. a en "j->k'"r par le» |>crsonnes qui a «istalent à la messe. L. messe était pour certa tic» geaussi
né esta re qu'un lion repas aps un long jeune , mai» comme tout est mode ct «ll.i re de i ir-c inil.intc dan» < e pays. Il arrivera, i ommé parle pa»»e. que le dtmant lie »era plut ,t uncoiia-
-   t n si.- plal» r et de d «»!p.illon que de veritable div t On. Au surplus, lette I bene a < almé beau up dc • onti lentes llui ree» , elle a eteint le foyer il un mitan pt à et latn et rattache
•  a la Rev .lutlon beauf upd niIU idu» que Tint Urau, e eti il igna plu. qur t..ute autie ihe. J ,umalJes Aluni ipalitcs, digé par le ctl yen Lanur.il . ile par M A t.aller, uj' tilV
1 N iu» av n» r> le\. «ur le» regittn s de» nai«»ance» de la paroii.c Li ment on tI mi t aptênic ri-lrbu le io mal 17,, ,1 (1 real an III i nte menti n e»l «ignée ' ko\er evêque du de|ar-tement dc I ,\ln attue lément n'iiilant a l'arl»
R y r lepute a la L mention eii-que 1 tllull une1 de I \ln et plu» t ird é.' e elu de I' ri < egr d nt il prit |x>»»e«» .n le mer. re.ll 15 a ul 1 ■ ,1 | or de I A««< ni| f n el ili >n-\rr\.i |U« 1 I .1 1 Con flat I > un carai t-rr ditie lr rt d'un e-iprll ett t K ) r fut n (allait honnete ti raine dévoué «an» ré.enr a la . au»r rr|irrU r Xla «Ite dut ni r.lat I «e retira prit» de s .n ami Ir C t .inh-vêq ie de Ite.af. n, rt 1 rut «han ne .1 - la . all e.lrale dr elle i le j I . i l' etre -, j ir ie, rvi-q ri mit tut ann I dr» I audr, di . I r a l'a r » ji ii du la I *■ ug --a nt-Ja qur « I r « nuit 1 , I ai alt r r ben A (Ij)rllr du il dei I             nière
dr la \ Uit iti n r ue du ta t» ur g s nt Jai q ie» et >• ai a t r I t re la ( r «r                « ur«
qu ll pronom 1 a 1 rttr na. n tut tnprlmr (|>atu I tt n 4 | ag « ln ». A| n » rt             r
• lit I fut n unir evêque de MratlMiurg
\ tnnalei Jr l.i religion t I p itj