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brique, passé par Adrien Basset, devant Michelin et son confrère, notaires à Paris, le 16 juin 1742, et anciens titres de ladite redevance.
Autre titre nouvel de 10 livres de rente sur une maison rue Mouffetard, au profit de ladite fabrique, par Jeanne Pasquier, femme d'Adrien Gallot, devant Fromont, notaire à Paris, le 2 5 mai 1714.
Autre de 9 livres de rente sur une maison rue de la Clef, au profit de ladite fabrique, par les héritiers Pierre Colette, devant Michelin et son confrère, notaires à Paris, le i3 septembre 1743, et anciens titres y rela­tifs.
Autre de 1 livre 10 sols 3 deniers de rente sur une maison rue Mouffe­tard, au coin de celle de l'Epée-de-Bois, par François Larousse, au profit de ladite fabrique, devant Giard et son confrère, notaires à Paris, Ie 25 novembre 1784, auquel sont joints Ies anciens titres.
Autre de 25o livres de rente sur une maison rue Fer-à-Aloulin, au profit de ladite, par Jacque Baudouin, charpentier, devant Lormeau et son confrère, notaires à Paris, le 4 février 1777 e- titres y relatifs.
Autre de 2 livres de rente sur une maison rue Mouffetard appartenante (sic) au citoyen Judes, au profit de ladite fabrique, devant Fromont et son confrère, notaires à Paris, le 23 mars 1705.
Titre nouvel de 120 livres de rente sur une maison rue de la Cosson­nerie, au profit des pauvres malades de ladite paroisse, par Guillaume Michelin, devant Langlois et son confrère, notaires à Paris, le 3o janvier 1788.
Revenus de la cure. —Enfin,d'après la déclaration faite le 21 jan­vier 1790 par le curé constitutionnel Dubois, le revenu de la cure s'élevait à la somme de 2.800 livres, non compris le casuel. Dans ce chiffre ne se trouvait pas comptée la location d'un arpent de terre labourable, loué par bail emphytéotique, moyennant 40 livres, sur lesquelles le curé devait payer à divers ecclésiastiques 100 livres environ ; ce qui réduisait le revenu de la cure à 2.740 livres en dehors du casuel.
Enlèvement des archives de la paroisse. — En même temps que le Bureau de la liquidation des fabriques s'emparait de tous les biens possédés par les paroisses, il faisait procéder à l'enlèvement des archives conservées par ces églises.
Le dépouillement de celles de Saint-Médard eut lieu le 21 floréal an ll (10 mai 1793) ct jours suivants. Cette opération fut faite par les citoyens Alexis Houzeau, administrateur du Département de Paris (remplacé plus tard par le citoyen Reverdy, administrateur lui aussi du Département de Paris), Nicolas-Victor Gomé, directeur à l'Admi-