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à la paroisse une somme de 2.200 livres à distribuer entre 2.qio indi­gents (i .
Suppression des armoiries existant a Salvi-.Mi dard. — L'Assem­blée nationale ayant, par un décret du 20 juin 1700, aboli toutes les distinctions honorifiques, armoiries..., etc., le Conseil municipal de Paris, sur la proposition de son maire Bailly, décida, dans sa séance du 17 novembre suivant, que les administrateurs nu dépar­tement des travaux publics veilleraient à l'exécution de ce décret ct lui en rendraient compte.
Pour Saint Médard un rapport de l'inspecteur-voyer de la circons­cription, en date du 21 décembre 1792, 4" de la liberté, rrdela République, fait connaitre qu'il n'existait, à celte époque, dans l'intérieur de l'église, qu'une seule inscription portant des arines de noblesse, placée sur un pilier au-dessus dc la sacristie (2 , et que toutes les autres étaient relatives à des fondations faites par des parti­culiers. Naturellement ces armoiries furent détruites 3 .
Enlèvement des cloches. — Cependant les événements politiques se précipitaient en France. Obligée de faire lace à l'Europe entière coalisée contre notre pays, la Convention nationale décréta le 2 prai­rial an 111 21 mai 17<j5) quc toutes les cloches existant encore dans les bâtiments publics ou particuliers dc la Commune de Paris seraient à l'instant brisées et conduites aux fonderies de la Répu­blique, pour y étre converties en canons. Comme bien l'on pense, et très justement, ce décret fut immédiatement exécuté; Saint-Mé-dard perdit ainsi les deux dernières cloches qui lui restaient 4).
Le décret de la Convention visait les cloches existant encore. C'est, qu'en effet, en vertu d'un arreté municipal du 2 5 mai 1702, il n'existait plus que deux cloches par paroisse ; le surplus ayant été enlevé et porté à la monnaie.
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