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3.ooo livres lui seraient versées annuellement pour la nourriture ct l'entretien des enfants placés sous sa direction, à raison de 5oo livres par chacun ;
6° Enfin le personnel de chaque église devait toucher annuel­lement :
Les ecclésiastiques........   i .ooo  livres chacun
Les deux premiers chantres ...      Soo      »
Les deux suivants........       700     
Les deux derniers........       Ooo      »
Les deux serpents........       5oo      >>
Le suisse...........      600      »
non compris l'habillement, pour le-
que l'on lui allouerait annuellement       100      »
Le premier bedeau.......      q5o     
Les deux autres........      35o      » chacun
Le maître sonneur.......      3oo      »
Le porte-son nette........      3oo      »
Les deux porte-Dieu.......      3oo      » chacun
Comme conséquence du traitement qui leur était assigné, il était interdit aux prêtres d'accepter aucune rémunération pour les bap­tèmes, mariages ct enterrements auxquels ils procéderaient.
Cette réglement ition minutieuse fut-elle appliquée? llcçut-elle mènie un commencement d'exécution ? Nous n'en avons trouvé nulle trace pour Saint-Médard. Dans le registre manuscrit des procès-verbaux de la Municipalité nous voyons quc ces dispositions furent prises à titre provisoire. Il est à présumer que la rapidité avce laquelle se succédèrent, à Paris, les événements politiques empêcha la Municipalité d'organiser le contrôle qu'elle voulait exercer et que les décisions qu'elle avait cru nécessaire de prendre dans ce but ne reçurent aucun commencement d'exécution et res tèrent, comme tant d'autres de cette époque, à l'état de simple vteu.
IU pKAi uk ciiAitni.. — Le 25 nuit 1701, l'Assemblée nationale ren­dit un décret touchant Ia répartition des rentes Appartenant aux pauvres des paroisses de Paris.
Au\ termes de ce décret, les arrérages des rentes échus ou à échoir à compter du i" Jarnier 17111 devaient étre perçus el distribués par les soins de la Municipalité, qui devait les répartir, semaine par