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respect pour la loi, quc par notre soumission àla loi. Lile assure les droits du Citoyen ; mais il faut que tous soient lidéles à l'observer. "Sans cela il ne peut y avoir ni ordre, ni bonheur dans la Société, qci bientôt sc trouverait cn proie à la désolante anarchie, qui est le plus grand malheur que puisse éprouver une nation. La joie que vous fa les paraiire dans cc moment, mes frères, fait voir combien vous aimez la paix et l'union. Oui. nous avons lieu d'espérer de la sagesse et dc la modération de lant de Citoyens estimables que nous verrons disparaîtredu milieu dc nous jusqu'a l'ombre dc dissensions (i).
Le sieur Thorillon, au nom de la municipalité, remercia le curé et les vicaires de l'empressement qu'ils avaient mis à se soumettre aux ordres de l'Assemblée nationale, et leur adressa les éloges que méritait leur patriotisme. Puis, s'adressant aux fidèles, il leur rappela que cette journée mémorable devait augmenter, s'il était possible, leur -veneration et leur confiance pour un pasteur et des ministres qui se distinguaient « autant par leur piété et leur attachement aux saines maximes que par leur soumission aux lois de l'État ».
Après lui, ce fut au tour du sieur Minier de placer son petit discours. En quelques mots il exprima « d'une manière sensible » les dispositions que devait inspirer l'amour réciproque du cierge et des paroissiens, et principalement des marguilliers patriotes, qui seuls auraient inspiré l'amour des lois si cet amour n'avait point embrasé tous les cœurs. Puis ebacun s'embrassa. « En signe touchant du sentiment d'union et de fraternité que l'on venait d'exprimer », le sieur Thorillon s'avança pour embrasser le curé, mais celui ci le devança « et à son exemple le clergé, les marguilliers et les paroissiens ». Cette accolade générale lut suivie d'acclamations et décris de : l'ire la (,'unslitution, la Nation, la Loi, le Roi ■* et l'on ne recouvra le silence que pour essuyer les larmes fraternelles que chacun répandait ».
NOCVLLLL LIKCONSCHII'TION l'Al'OISSI \l.h hi: S MM -M f D \IU>. — MoillS
d'un mois après Li cérémonie que nous venons de décrire, l'Asscm blée nationale rendit un décret modifiant les circonscriptions des paroisses de Paris. Aux termes de ce décret, promulgué api ès avis du Comité ecclésiastique et sur la délibération prise pur la municipalité parisienne, laisant fonctions d'assemblée de district et pro\isoi
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