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Prestres séculiers pourvus des c il res de Saint-ICtienne-du-Munt et de Saint-Me'dard à Paris (i ). C'est là une erreur manifeste. Le curé dc Saint-.Médard n'était pas, à cette époque, un prètre séculier, mais bien un religieux de la Congrégation de France, Hardy dc Levaré, ainsi qu'on le peut lire encore aujourd'hui sur la pierre tombale qui recouvre sa sépulture 2 . ll est inadmissible quc ce fait ait pu étre ignoré des auteurs dc la consultation, ct leur fausse allégation permet de supposer quc le clergé seculier essaya de faire accepter comme un fait acquis les revendications qu'il cherchait à faire prévalnir.
Ouoi qu'il en soit, les auteurs de la consultation affirmaient :
1" Que depuis la réformation de l'Ordre dc Saint-Augustin par le cardinal de la Rochefoucauld, abbé de Sainte-Geneviève 3 , les membres de cette congrégation avaient perdu leur titre de chanoines réguliers ct étaient devenus simples religieux vivant en l'entière et exacte observance de la règle de Saint-Augustin fq);
20 Quc. de cc l'ait, ils étaient devenus inhabiles à posséder des cures, cc droit n'existant que pour les chanoines réguliers;
3° Quc, par suite, toutes les cures dépendantes des abhaves ou prieurés de cette congrégation devaient (5 étre desservies par les pretres séculiers seuls.
Les religieux dc Saint-Augustin répondirent immédiatement à leurs adversaires. Par une consultation 6), datée du i3 auût 1772, ils réfutèrent, point par point, le principe qu'on voulait leur imposer. Relevant vivement la théorie du clergé séculier, ils tirent remarquer cn premier lieu que le titre de Religieux était une dénomination générale servant à désigner tout homme qui s'est astreint par des voeux à suivie une règle et des constitutions quelconques approuvées par l'Eglise; que, dans ces conditions, la qualification de Religieux convenait, gé­néralement parlant, au chanoine régulier,au moine et au mendiant,
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