ct sur les réponses dj l'archevêque de Pari:», ll décret i, en outre, les deux vicaires de Saint-Médard de prise de corps et enjoignit à cha­cun des prêtres de cette paroisse.parordred'anciennelé. d'administrer la malade,qui,ajoute ironiquement Barbier dans son Journal,«avait la complaisance de ne pas mourir pour voir la lin de tout ceci ».
Q ulques conseillers, enclins à l'apaisement, avaient bien pro­posé de confier à un conseiller de la Cour, l'abbé Boucher, prêtre chanoine de Saint-Honoré, la mission d'administrer la sieur Per­pétue; mais, sur la pression du premier président, cette proposition fut rejetée.
Le conflit allait en s'agira van t. Des que l'arrêt du Parlement les concernant leur fut signifié tous les \icaires de Saint-Médard quit­tèrent la paroisse, affirmant ainsi leur solidarité avec leurs curé et collègues poursuivis (i). Le cas devenait sérieux, l'ne paroisse sans desservants cela ne s'était pas encore vu à Paris et cette situation menaçait d'avoir des conséquences fâcheuses pour la tranquillité publique. Chacun s'eniètant. l'intervention du roi pouvait seule l'a i re cesser le conflit.
Celle-ci ne se fil pas altendre. Pour convoquer les pairs du royaume à siéger au Parlement l'autorisation royale était néces­saire. Alin de l'ootenir le premier président se rendit le samedi, 16, à Versailles. En le voyant le roi. sans lui laisser le temps de prendre la parole, lui dit : «Monsieur le premier président, je défends à mon « Parlement de convoquer les pairs : voilà un paquet que le roi tira « de sa poche que vous porterez à votre compagnie et que vous « n'ouvrirez qu'aux Chambres assemblées, qui contient mes «- ordres »; ceci lait, il lui tourna le dos, laissant seul le premier président qui « \it bien que l'accueil n'était pas gracieux -.
De retour à Paris, le premier président rendit compte de sa dé nnrche au Parlement et décacheta le paquet que lui avait remis le roi. Cc pli conlen iii une lettre de cachet défendant nu premier pre sidetil de présider aucune délibération et interdisant au Parlement de délibérer à ce sujet. A cette lettre était joint un arrêt du Conseil signifiant mainlevée pure et simple de la saisie du temp» rel de 1 archevé ]tie et évoquant au ro< l'a laue de la sieur Perpétue.
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