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lange de catholiques qui se refusaient à accepter la Constitution Unigenilus de Clément XI. Comme curé, il avait compté dans son clergé le fameux diacre François de Pâris, auquel il avAit conlié la direction des clercs de son église et l'avait assisté n ses derniers moments. Aussi encouragea-t-il de tout son pouvoir le culte que certains rendaient à la mémoire du diacre. Huaud l'autorité s'émut des désordres qui se commettaient journellement sur la tombe regardée comme miraculeuse, la première mesure qu'elle prit fut d'exiler loin de Paris le fougueux curé dont les imprudences étaient, en partie, cause des scandales dont Saint Médard était le théâtre lettre de cachet du 2 octobre 1730 . Toutefois, par mesure bienveillante. le roi laissa au supérieur de l'exilé le soin de lui assigner un lieu de résidence. L'abbé de Sainte-Geneviève s'empressa d'user de la faculté qui lui était ainsi laissée et envoya Nicolas Poman à l'abbaye de Bourgmoyen à Blois.
Pour remplacer Nicolas Poman l'archevêque de Paris, l'ondoyant cardinal de Noailles, nomma à la cure de Sainl-Médard le premier vicaire de l'église de Saint-Merry. Mais sur la protestation dc l'abbé de Sainte (îeneviève. qui fit valoir que cette nomination était à sa désignation, et sur l'assurance formelle que le choix se porterait sur un pur pour la doctrine, l'archevêque de Paris revint sur sa décision. Ce fut alors que le Père Coifferel, adversaire déclaré des jansénistes, « bon catholique et bien soumis à l'Église >•. fut appelé à recueillir la succession de l'ancien curé (20 novembre 1730) 1 .
Le départ du curé Poman et l'arrivée de son successeur soulevèrent dc vives protestations de la part des marguilliers de la paroisse. Soutenus par les habitants du quartier {2 et conseillés par les anciens marguilliers, à la tète desquels se distinguait le célèbre Bouillerot 3), ils refusèrent de recevoir leur nouveau pasteur et introduisirent une instance devant le Grand-Conseil tendant au rappel du précédent cure. Ce tribunal avant par deux arrêts rejeté leur appel sentences des 1 i et 1 4 octobre 1731 ), ils présentèrent, à la date du jo m.its i 73 j,
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