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sur les règlements rendus par les archevêques de Paris, ou leurs vicaires-généraux cn noq. 1662, 1667 et 1696, ils affirmèrent que le recteur avait le pouvoir d'administrer tous les sacrements: qu'au surplus, dans les succursales des paroisses, on exerçait toutes les Jonctions curiales sans exception et que rien n'empêchait de regar­der la Pitié comme une succursale de Saint-Médard.
Dans un long mémoire en réponse intitulé: Réflexions du cure de Saint-Médard sur le mémoire à lui présenté par MM. Ies Admi­nistrateurs de l'Hôpital Général (1), le P. Coifferel s'éleva avec énergie contre cette prétention. Reconnaissant qu'en 1641 un de ses prédécesseurs avait bien concédé au recteur de la chapelle de la Pitié le droit d'administrer les sacrements, il soutint que par le mot de « sacrements » on n'avait entendu que ceux de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'E.xtrèmc-Onction et non ceux de Baptême ct de Mariage; que ces derniers n'auraient pu y étre compris que s'ils avaient été désignés expressément dans le contrat, ce qui n'avait pas été fait. La formule dont on s'était servi en 1641 pour la chapelle de la Pitié était celle que l'on rencontre dans tous les concordats intervenus à ce jour entre les communautés exemptes et les curés, ct cependant aucun de ces établissements ne s'est avisé de s'arroger les baptèmes et les mariages qui se l'ont tous à la paroisse sur le territoire de laquelle se trouve la communauté. Pourquoi, dans ces conditions, lairc à l'hôpital dc la Pitié une situation excep­tionnelle ?
De plus, le curé de Saint-Médard exerçait en 1641 tous les droits desa charge sur l'hôpital de la Pitié el cet établissement n'était cn rien distingué des autres maisons de hi paroisse. Le curé, à cette époque, n'a donc pu être dépouillé de ses droits à moins que la maison de la Pitié n'ait été érigée cn paroisse, cc qui n'a pas eu lieu.
On donne, il est vrai, une redevance au curé comme dédommage­ment des droits qu'il a abandonnés. Ouand, en 16 p, on décida de donner s 5 sols à la paroisse on estima cette redevance à proportion du terrain occupé alors par l'hôpital de la Pitié. .Mais de bonne loi, peut on compter pour quelque chose cette modique somme que le curé actuel n\\ jamais reçue uans l'état où ledit hôpital se trouve actuellement? (Jue l'on compare ce qu'était la maison de Pitié à son origine à ce quelle est aujourd hui el l'on verra que son accroisse
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