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L'instruction religieuse à donner à ces nouveaux pensionnaire:-. rendit le service de la chapelle des plus absorbants. Le clergé de Saint-Medard,déjà surchargé lui-même, se \ it dans I impossibilité de 'bure i\icc aux nécessités nouvelles. Au.ssi voit on. en cette année n'q i. un accord inter\enir entre les administrateurs de lA Pitié et le cure de Sainl .Médard, Henry de Cuig\. Aux termes dc cette convention ce dernier abandonnait au recteur de la chapelle le soin des âmes de ceux qui demeurent dans la maisonde Pitié», movennanl une redevance de 25 sols à lui verser chaque année le jour de Saint. Medard •< pour tous droits curiaux » < 3o septembre i fq i .
Dans l'esprit de ses signataires cet accord devait empecher toutes diliicultés entre l'église et l'hopital : il fut. au contraire, une cause permanente de confins. Les administrateurs Je la Pitié, prenant à la leure les termes mémes du contrat, signifièrent au curé de Saint-M éd a. rd. à la date du i 5 a\ril i(qj, le droit pour le recteur de la chapelle d'administrer tons les .sacrements, y compris ceux de baptème ct de mariage. C'était ériger la chapelle en paroisse et lui donner une autonomie complète. I lenry de Cuigy, naturellement, protesta contre cette interprétation. En abandonnant le soin des ames, dit-il, il avau entendu laisser au recteur le droit d'administrer les sacrements pris dans leur sens général, c'est-à dire, en l'espèce, ceux de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Extrème-Onction seuls ct non les autres.
Les administrateurs dela Pitié a\ant maintenu leur manière de voir, le curé de Saint-Médard refusa le premier versement de la sub-xention qui lui était duc 1642 .
L'année sAivanie les administrateurs renouvelèrent leur signili-caiion et ollrircnt à la paroisse les 3o sols qu'ils devaient pour les années 10.12 et n"q3. lui l'absence du curé, le vicaire rel u sn les deux annuités ainsi olleries, craignant* qu'en les acceptant on ne puisse prétendre qu'il acceptait la sentence dans toute l'étenJuequ'on \011lail lui donner >».
Pendant près d'un siècle les choses restèrent en l'état, chacun -c r_'lusant à se départir de ses exigences.
Ilans cet espace de temps un second conflit s'éleva enu e l'Hopital (jénéral et la paroisse de Saint-Médard. Ce nom cau dillerend pril naissance au moment où l'hôpital de la Pitié, s'a^randiss im sans cesse, engloba les immeubles qui r.'élendaienl jusqu a la rue d'< •rlc.'ins (aujourd'hui rue Daubenton) et que les administr.tteui s sollicitèrent et obtinrent la suppression de la rue françoise 107.) .
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