pièté. Les nom ct prénoms, la filiation, le lieu de naissance. I âge. le domicile de chaque conjoint y sont indiqués ainsi que les noms et prénoms des témoins.
Année n>36, 21 juin. — Fiancailles de Jean Guyenet, marchand mégis­sier, Iils dc Jean Guyenet. marchand, el dc leue Louise le Page, natil de Dun-le-Ruy, en Bern., paroisse St-Luennc. archevesché dc Bourges, âgé de 25 ans, avec Marie le Dd., Iillc de feu Jean le Ducel dc leue Cath. Echard, demeurant chez M. d'Arson. marchand mégissier, agée de2.} ans; présent Lticnnc Guyenet, commis au greffe criminel de Uans.
Cc luxe de détails pourrait faire supposer quc ces registres étaient tenus en application des deux ordonnances de Yillers-Cottret et de Blois ct quc leurs mentions constituaient des actes d'état civil. Ce serait là une erreur absolue. Pendant tout le moyen-âge les causes relatives aux lesiamcnts contestations, procès, etc.) relevaient exclu­sivement de la juridiction ecclésiastique. De ce fait le clergé était tenu de recevoir ct d'enregistrer les testaments que les fidèles lui appor­taient ; les prêtres étaient, cn cette circonstance, de véritables offi­ciers ministériels.
Cette coutume prit très certainement naissance aux premiers siècles de notre histoire, à l'époque où l'organisation que Rome avait donnée à la Ciatile sombra sous le Ilot des invasions et où, dans le chaos ct l'anarchie générale qui régnaient alors, une seule puissance — et par suite une seule protection — restait debout : l'Eglise.
'foute une juridiction ecclésiastique existait pour la garantie des testaments et l'exécution de leurs dispositions. Dans chaque diocèse, à côté de l'évêque et de son official, se trouvait un officier de la juri­diction épiscopale appelé Maitre de.v testaments. D'après Du (..ange. cet officier départageait les parties en causes dans les litiges relatifs aux testaments, qui Htes ad lestainenta spécialités dijudicalhU.
Ainsi donc, les actes que nous venons de citer étaient indépen­dants de ceux relatifs à l'état civil el ne peuvent étre confondus avec eux.
Dui n.i 1.1 is avk. 11 J \pi)i\ m Roi. En t « » 3«, le premier médecin de Louis Xlll.(iu\ de La Brusse, intendant des « maiM.ns, jardinet lieux où sont les simples », appelés plu* lard .Aird;n Ju Roi et ensuite Janlin Jes Jeantes (i , trouvant son habitation trop éloignée de
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