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la ville dc Châteaudun daté dc 147S ct les comptes tenus par un curé dc la commune de Gi\ry Saone-et-Loire). des mariages célébrés et des décès survenus dans sa paroisse à partir dc l'année 1335 (1 .Ce dernier registre est le plus ancien quc l'on connaisse.
C'est à François 1 quc revient l'honneur d'avoir comblé cette lacune dans nos institutions. Par son ordonnance dc Yillcrs-Cottrct (août 133»)), il ordonna l'enregistrement sur des liv res speciaux des naissances 2 et des décès ct chargea dc ce soin les curés des paroisses à l'exclusion dc huis officiers civils. Ces registres devaient être signés du curé on de son vicaire ct d'un notaire, et déposés chaquc année au greffe du baillage ou sénéchal royal du ressort pour v être conservés ct « y a\oir recours quand mestier ou besoing sera ».
Cette ordonnance fut complétée quarante années plus tard par l'ordonnance de Blois (mai 157.»,., -J0111 l'--Ciicle i S1 disait :
Uour é\iter les preuves par témoins que l'on est sous ent contraint de Lure en justice, louchant les naissances, mariages, morts et enterrements de personnes, enjoignons à nos greniers en chef de poursuivre, par ch.t-cun an, tous curés, ou leurs vicaires, du ressort de leurs sièges, d'apporter, dedans deux mois après la lin de chaque année, les registres des baptèmes. mariages et sépultures de leurs paroisses fans en icelle annee.
(jrace à ces deux ordonnances tous les Français, sans distinction. curent leur étal civil. Cependant celte institution ne se généralisa que (ort lentement. C'est ainsi que pour Saint-Médard. notamment. il lallut plus d'un siècle et demi pour quc les pretres de cette eglise tinssent régulièrement les trois registres prescrits. Ce ne '"ut. en effet, qu'en i5q2, c'est-à dire trois années après l'ordonnance de Yillers-Cottrct que le clergé de cette église sc conforma à la loi en ouvrant le registre destiné à mentionner les mariages. Ce registre lut complété en i5p par celui relatif aux naissances. Huant au\ décès il Lillut altendre jusqu'en i<m)2, moins dun siècle a\ani Li Révolution, pour les \oir constater officiellement dans la paroisse i .
Indépendamment dela tenue des actes de létal civil les paroisses inscrivaient aussi, sur des registres speciaux, les testaments qui leur
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