écrivain aurait fourni Ies premiers fonds de celte réserve et cn serait resté, jusqu'à son dernier jour, le dépositaire et l'administrateur. Sur le point de mourir, il cn aurait confié la gestion à sa gouvernante nommé Perrette, femme d'esprit et de grande piété, d'où la déno­mination qui lui aurait été donnée ironiquement parles Molinistes. Cependant, si on en croit d'autres affirmations, l'expression de « Boîte à Perrette » serait bien antérieure À Nicole et daterait du milieu du xvi-siècle, c'est-à-dire des premiers jours de la Réforme. Ouoi qu'il en soit, les fonds de la Boîte à Perrette gérés avec prudence ct habileté devinrent considérables. En 177S ils s'elexaient à plus de 1.1 oo.ooo livres. On assure que cette caisse a traversé toutes nos révolutions et survécu à la disparition du jansénisme, cn tant que parti militant ; quelques derniers fidèles cn seraient, aujourd'hui, les dépositaires.
Dwicnon, conseiller et secrétaire du roi. substitut du Procureur général du Parlement de Paris, inhumé dans la chapelle Saint-Charles aujourd'hui Saint-Antoine-de-Padoue).
Après avoir acquis la chapelle, le sieur Davignon l'avait lait décorer avec un luxe inouï. En 17S7 elle était toute tapissée dc marbre 1 . Sur l'autel se voyait l'image de saint Charles Borromée 12) imitant le relief, ainsi que les ligures de la Religion ct de l'Espérance placées sur les côtés. En face se trouvaient les figures de la Justice et de Ia Prudence accompagnant l'epitaphe dc Davignon récemment décédé (3). 'Loute cette décoration disparut pendant la Révolution.
Dtgi ki, Jacqif.s-Joskpii,ancien prètre de l'Oratoire et auteur d'un grand nombre de livres de piété, né à Montbrison le 9 décembre uiqt), mort à Paris le dimanche 23 octobre 1733. A seize ans il entra dans la Congrégation de l'Oratoire qu'il quitta cn 1685, à la suite de la réprobation par cette compagnie du Cartésianisme et du Jansé­nisme. ll se retira alors à Bruxelles auprès du célèbre Arnauld dont il fut le confident dévoué.
Encore que janséniste appelant et reappelant, Duguet fut loin d'ap­porter dans ses écrits Li rigueur et l'ostracisme de ses amis de Port-Royal, et bien que vivant au temps des prétendus miracles du diacre Pàris.il ne se laissa jamais aller à approuver les convulsions, ll vécut pieux et honnête ct mérita d'être appelé le /-'eudon du j\inscnismc
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