Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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Glillalme d'Albiac, prieur-cure de Saint-.Wédard, décédé le G mars 1577 ^cl inhumé le lendemain dans le chœur de l'église près le « maistre-auiel » en présence de l'abbé de Sainte-Geneviève ct de ses religieux :

Marie Capet, femme de Nicolas Coppin, marchand rôtisseur, demeurant en la grande rue et faubourg Saint-Marceau, inhumée devant la chapelle de Saint-Cloud 2 septembre 1 5So .

En dehors de ces sépultures, consacrées à des disparus dont l'histoire a à peine retenu les noms, il convient de citer encore comme ayant été ensevelis à Saint-Médard :

Cli'ment de Reilhac ct son frère Pierre, dont nous avons déjà parlé plus haut, au sujet de la chapelle de Reilhac :

Mi HEL ue Reilhac, religieux profès, prètre dc l'abbaye de « Madame » Sainte-Geneviève au Mont-de-Paris, prieur et curé dc Saint-Médard, décédé à sa maison presbytérale le vendredi 20 septambre 1555, entre dix et onze heures du soir, ct inhumé le lendemain dans son église (probablement dans la chapelle appartenant à sa famille) en présence de Philippes le Bel, abbé de Sainte-Geneviève, du prieur, du sous-prieur et de tous les religieux de l'abbaye ainsi quc du clergé de la paroisse i ;

Olivier Patri, né à Paris en 1604 ^cl ^morl ^^ans ^cclle ^v'"^e ■-io janvier 1GS1. Fils d'un procureur au Châtelet, Olivier Patru embrassa la carrière d'avocat. Ses succès comme orateur furent des plus éclatants et il a été le premier qui introduisit la pureté dans le langage, ll tenait les assises du bon goût autour du pilier de la grand'Chambre et faisait pour le Palais la besogne d'épuration que Vaugelas entreprenait pour la langue française. Malherbe et Boi leau pour l'art poétique 2 . ll passait auprès des beaux esprils de son siècle pour l'homme le plus versé dans la connaissance du mécanisme de notre langue. Vaugelas et Bouhour le consultaient comme un oracle sur toutes les dillieuhés grammaticales. Son opinion dillicile ct sévère lit rechercher son suffrage p.ir les écrivains les plus renommés de son f.mps. Boileau, Racine, Lu Fontaine el d'autres lui lisaient leurs écrits el acceptaient ses

1 I t .t r t norli c .1 labbaye ile "-alntc (.rncilcve. ie lel eui ju t ien iu pai a. ti not.im- iiii is nul IS*"*, aui ilr lt i|u ll po ir.l.ilt »ur la ili.i|ele .lr K 1 ■ ji .rite lei • -t lation fut f ilteau pr lit ile ( luillaume < lamie rt \alinliie ile Kc u. ici linci cl n.ui Hibliotlu-qur -".alntr ticncwr.e, maiim, ri/ C/O

i) VUttir ilu Illud.



	3 i — Glillalme d'Albiac, prieur-cure de Saint-.Wédard, décédé le G mars 1577 ^cl inhumé le lendemain dans le chœur de l'église près le « maistre-auiel » en présence de l'abbé de Sainte-Geneviève ct de ses religieux : Marie Capet, femme de Nicolas Coppin, marchand rôtisseur, demeurant en la grande rue et faubourg Saint-Marceau, inhumée devant la chapelle de Saint-Cloud 2 septembre 1 5So . En dehors de ces sépultures, consacrées à des disparus dont l'histoire a à peine retenu les noms, il convient de citer encore comme ayant été ensevelis à Saint-Médard : Cli'ment de Reilhac ct son frère Pierre, dont nous avons déjà parlé plus haut, au sujet de la chapelle de Reilhac : Mi HEL ue Reilhac, religieux profès, prètre dc l'abbaye de « Madame » Sainte-Geneviève au Mont-de-Paris, prieur et curé dc Saint-Médard, décédé à sa maison presbytérale le vendredi 20 septambre 1555, entre dix et onze heures du soir, ct inhumé le lendemain dans son église (probablement dans la chapelle appartenant à sa famille) en présence de Philippes le Bel, abbé de Sainte-Geneviève, du prieur, du sous-prieur et de tous les religieux de l'abbaye ainsi quc du clergé de la paroisse i ; Olivier Patri, né à Paris en 1604 ^cl ^morl ^^ans ^cclle ^v'"^e ■-io janvier 1GS1. Fils d'un procureur au Châtelet, Olivier Patru embrassa la carrière d'avocat. Ses succès comme orateur furent des plus éclatants et il a été le premier qui introduisit la pureté dans le langage, ll tenait les assises du bon goût autour du pilier de la grand'Chambre et faisait pour le Palais la besogne d'épuration que Vaugelas entreprenait pour la langue française. Malherbe et Boi leau pour l'art poétique 2 . ll passait auprès des beaux esprils de son siècle pour l'homme le plus versé dans la connaissance du mécanisme de notre langue. Vaugelas et Bouhour le consultaient comme un oracle sur toutes les dillieuhés grammaticales. Son opinion dillicile ct sévère lit rechercher son suffrage p.ir les écrivains les plus renommés de son f.mps. Boileau, Racine, Lu Fontaine el d'autres lui lisaient leurs écrits el acceptaient ses 1 I t .t r t norli c .1 labbaye ile "-alntc (.rncilcve. ie lel eui ju t ien iu pai a. ti not.im- iiii is nul IS", aui ilr lt i\|u ll po ir.l.ilt »ur la ili.i\|ele .lr K 1 ■ ji .rite lei • -t lation fut f ilteau pr lit ile ( luillaume < lamie rt \alinliie ile Kc u. ici linci cl n.ui Hibliotlu-qur -".alntr ticncwr.e, maiim, ri/ C/O i) VUttir ilu Illud.