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messes par semaine exigées par la fondation et il demandait, en conséquence, quc l'archevêque dc Paris voulût bien diminuer les charges qui lui incombaient. L'archevêque se rendit aux doléances de l'abbé Legros et décida, par un mandement du 29 février 173(1, que les trois messes dc requiem dites par semaine seraient réduites à « seze messes basses de requiem pour être acquittées, à savoir: une chaque mois dc l'année et les autres quatre, une à chaquc temps de l'année». Les dix messes exigées par la fondation du 3 juin 1669 n'étaient pas comprises dan.s cette réduction.
l'ne déclaration faite le 15 janvier 1790, en exécution des pres­criptions du i3 novembre 17S9, par Louis-Nicolas Dumont, cha­noine dc Saint-Merry ct chapelain dc Notrc-Dame-dc-Reilhac, énumère cc qui restait des revenus dc la chapelle à la veille de sa disparition ; ces revenus se composaient de:
Quinze livres de renie sur trois quartiers ct demy de terre de vigne situés entre Gentilly el Villejuif;
Trois livres dix sols sur une maison de la rue Moutfetart ;
Deux livres dix sols de rente dus par les dames religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus, dc la rue Mouffctari;
Quaire livres, onze sols, trois deniers de rente sur une maison rue Mouffelart, à l'enseigne du Franc Suisse :
Vingt-cinq sols de renie sur une maison sise rue .Mouffctari, à l'en­seigne du Chàteau Sai n t-A n ff e \
Cinq livres de renie sur une maison rue Mouffelart vis-à-vis de la grille et le portail de Saini-Médard.
Après cette énumération. Nicolas Dumont ajoute mélancolique­ment :
(.enl livres de renie au principal de deux mille livres, constitués par l'.eu\rc el fabrique de Saint-Nicolas au profit de M. Thomas Ncvard, chapelain de la chapelle, dom je suis le successeur, totalement perdue sans aucune ressource, celui qui possédait les lieux sur lesquels était assise la rente ayant manqué et rien laissé après lui, ne pou\ant méme trouver aucun renseignement qui m'indique le fonds sur lequel la sus ditte rente était appuyée.
La chapelle de Reilhac a été supprimée en 1700, en mème temps que toutes celles qui existaient alors, et nen n'* subsisté de celte fondation ( 1).
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