Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

— 36 -

de la Tour; frère Jehan Fournier; frère Jacques de la Court; frère Robert Michon, « tous prebtres relligieux faisans et representans le couvent de ladicte église Saincte-Genevièfve »; frère Pierre Yonis, curé de Sainct-Médard et Sainct-Marcel-lez-Paris »; frère Gilles Charpentier, curé de Sainct-Estienne, membre de ladicte église Saincte-Genevifève « assemblez en plain chappitre »;

et d'autre part,

« damoiselle » Périnelle (sic) de Maignac, veuve de feu M^e Clément de Reilhac, jadis avocat et conseiller du roi en son parlement, agissant en son nom et comme ayant « le bail », garde, gouvernement et administration de Pierre, Olive et Alisson, enfants mineurs et « soubs-aages » dudit feu M^e Clément et « de ladicte damoiselle » laquelle « estoit accompagnée à faire icelle de honorables hommes M^e Junien Le Febvre (i) et Guillaume Claustre, advocat en parlement, qui ont espousé les deux filles de la dicte damoiselle et dudict déffunt ». et de Junien Le Besson, procureur en parlement, curateur des trois enfants mineurs.

Etaient également présents — probablement en qualité de témoins — Pierre Bufferie et André Marchand, conseillers du roi en son parlement: Jehan Andrignel, avocat; Esmery Prévost; Philippe Cousin « et tous amis ».

Aux termes de cet acte de fondation, le chapelain était présenté par la famille de Reilhac à l'évêque de Paris qui ratifiait la nomination ; en général c'était à un vicaire de la paroisse que cette fonction était confiée. Le bénéficiaire avait la jouissance personnelle d'une partie des revenus afférents à la fondation à charge, par lui, de célébrer annuellement 157 °b-^ts solennels pour les défunts de la famille de Reilhac, savoir : chaque semaine, les lundi, mercredi et samedi une messe chantée de requiem avec mémoire des trépassés, plus une autre messe, également chantée, aux fêtes des quatre patrons sous l'invocation desquels la chapellenie était placée. ll devait, en outre, pourvoir lui-même à la fourniture de ce qui lui était nécessaire pour l'accomplissement de son ministère (calice, cire, livres, ornements sacerdotaux.... etc.). et acquitter toutes les charges existantes ou à venir.

La chapelle jouissait, au début, d'une importante prébende. Ses revenus, composés de rentes annuelles, perpétuelles, transmissibles

i) l'iésiilcnt Ju parlement de Paris en 1420, premier présidant à mortier.



	— 36 - de la Tour; frère Jehan Fournier; frère Jacques de la Court; frère Robert Michon, « tous prebtres relligieux faisans et representans le couvent de ladicte église Saincte-Genevièfve »; frère Pierre Yonis, curé de Sainct-Médard et Sainct-Marcel-lez-Paris »; frère Gilles Charpentier, curé de Sainct-Estienne, membre de ladicte église Saincte-Genevifève « assemblez en plain chappitre »; et d'autre part, « damoiselle » Périnelle (sic) de Maignac, veuve de feu M^e Clément de Reilhac, jadis avocat et conseiller du roi en son parlement, agissant en son nom et comme ayant « le bail », garde, gouvernement et administration de Pierre, Olive et Alisson, enfants mineurs et « soubs-aages » dudit feu M^e Clément et « de ladicte damoiselle » laquelle « estoit accompagnée à faire icelle de honorables hommes M^e Junien Le Febvre (i) et Guillaume Claustre, advocat en parlement, qui ont espousé les deux filles de la dicte damoiselle et dudict déffunt ». et de Junien Le Besson, procureur en parlement, curateur des trois enfants mineurs. Etaient également présents — probablement en qualité de témoins — Pierre Bufferie et André Marchand, conseillers du roi en son parlement: Jehan Andrignel, avocat; Esmery Prévost; Philippe Cousin « et tous amis ». Aux termes de cet acte de fondation, le chapelain était présenté par la famille de Reilhac à l'évêque de Paris qui ratifiait la nomination ; en général c'était à un vicaire de la paroisse que cette fonction était confiée. Le bénéficiaire avait la jouissance personnelle d'une partie des revenus afférents à la fondation à charge, par lui, de célébrer annuellement 157 °b-^ts solennels pour les défunts de la famille de Reilhac, savoir : chaque semaine, les lundi, mercredi et samedi une messe chantée de requiem avec mémoire des trépassés, plus une autre messe, également chantée, aux fêtes des quatre patrons sous l'invocation desquels la chapellenie était placée. ll devait, en outre, pourvoir lui-même à la fourniture de ce qui lui était nécessaire pour l'accomplissement de son ministère (calice, cire, livres, ornements sacerdotaux.... etc.). et acquitter toutes les charges existantes ou à venir. La chapelle jouissait, au début, d'une importante prébende. Ses revenus, composés de rentes annuelles, perpétuelles, transmissibles i) l'iésiilcnt Ju parlement de Paris en 1420, premier présidant à mortier.