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duchesse d'Angoulême. Cette  pièce représente une colombe en­tourée de fleurs de lys et porte, de chaque côté, les mentions sui­vantes :
ouvrage                               Donné
de S. A. R.                            à saint
Madame,                             Médard
Duchesse                           le 2 5 mai
d'Angoulême                            1824
Enfin signalons, pour terminer, qu'au cours des travaux d'assainis­sement entrepris dans le square de la rue Censier, le long de la façade sud de l'église, on a découvert, le 10 août 1899, dans les fouilles exécutées pour ces travaux, deux statues, un vase à flam-
mules rouges (i), que nous reproduisons, et quelques débris de pote­rie du même genre, le tout mêlé à des ossements humains. Les deux statues, un peu moins grandes que nature, semblent dater du xve siècle ; elles seraient ainsi contemporaines de la construction de l'église. Quoique très mutilées, elles portent encore les traces des couleurs bleue et rouge qui recouvraient leurs draperies; malheu­reusement leurs têtes manquent.
La première de ces statues représente une femme tenant un linge, le Saint Suaire, déployé devant elle; c'est, à n'en pas douter, l'image de sainte Véronique. La seconde, amputée des deux bras et, par suite, dépourvue des attributs qui auraient aidé à la faire recon­naître, figure un saint dont il a été impossible d'identifier le nom.
Ces deux statues sont aujourd'hui au musée Carnavalet (2).
(i) Ce vase fait partie de la collection de IU. Ch. Magne.
(2) Commission du Vieux-Paris, séance du 12 octobre 1899. Dans la première moitié du xviii" siécle l'église était ornée, à l'intérieur, de deux grandes tapisseries, estimées : celle garnissant le chœur 10.ooo livres et celle placée dans la nef, en seize pièces, 6.000 livres {pétition adressée au Roy par les marguilliers de Saiitt-Mcdard, sans date [1732]. — Archives de la Bastille, volume 10196).