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Dans la chapelle du Sacré-Cœur se trouvent trois peintures réunies en un mème cadre, représentant : i0 le Christ mis au tombeau, peinture sur bois attribuée à Philippe de Champaigne (xvii- siècle) ; le Christ est étendu nu sur une draperie blanche, Ie corps légèrement tourné de face ; 2° adroite une sainte femme de profil, les mains jointes (école française du xixe siècle, 1835) ; 3° à gauche, la Vierge debout, les mains jointes et la tête couverte d'un voile bleu, rejeté en arrière.
Dans la chapelle Sainte-Geneviève, une toile de Wateau représentant Sainte Geneviève gardant ses moutons. La sainte est représentée assise sous un arbre, un livre sur les genoux et une houlette à la main ; elle est vêtue en paysanne du xviue siècle. Ce tableau fut donné à la paroisse par M. de Julienne, écuyer, chevalier de Saint-Michel, membre honoraire de l'Académie royale de peinture et de sculpture, entrepreneur général des Gobelins.
Dans la chapelle Saint-Joseph, en face l'autel, saint Paul et saint Barnabe' à Lystra. Saint Paul est représenté étendant les mains, debout sur les marches d'un temple païen. Derrière lui se tiennent divers personnages. Sous ses mains un homme contrefait, de la taille d'un enfant: à droite, une femme agenouillée; à gauche, au premier plan, un homme revêtu d'une longue robe rouge et coiffé d'une couronne de feuillage d'or. Cette toile est de Cazes, artiste français (xvme siècle), elle fut exécutée pour l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et a figuré, sous le premier Empire, au musée de Versailles.
A côté de ces tableaux, Saint-Médard possède quelques verrières du premier ordre datant du xvi6 siècle. La plus importante est celle qui orne la fenêtre de chevet du chœur. Divisée en trois compartiments, elle représente :
Dans le compartiment central, le Père éternel, le Christ en croix, le Saint-Esprit et saint Augustin;
sèrent à la sainte Vierge les tourments qu'elle vit souffrir à son fils. Cet ordre fut fondé à Poitiers par Antoinette d'Orléans-Longueville et fut reconnu en 1617 Par Louis XIII et le pape l'aul V.
La première pierre de l'église mentionnée ici fut posée au commencement de l'année 1635 par la duchesse d'Aiguillon, nièce de Richelieu. Douze religieuses tirées du couvent du Calvair.:, situé près le Luxembourg, en prirent possession le io avril 1637. Trois années plus tard i6;o) on procéda à sa consécration sous le vocable de la transfiguration. Elle possédait Ie cu-ur du fameux père Joseph Le Clerc du Tremblai, aujourd'hui deposé chez les religieuses du Calvaire à Orléans, et celui du célèbre cardinal de Retz, l'auteur des Mémoires.
La rue des Filles-du-Calvaire actuelle rappelle le séjour de ces religieuses dans le quartier du .Marais.
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