Bulletin de la Montagne Sainte-Genevieve tIV 1904 - http://www.archive.org/details/bulletindelamont04comi

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DOMS GUILLAUME HENRY HEULLY PRIEUR BENE FRANCOIS MALECOT SOUS PRIEUR ET SACRISTAIN ANT JE (sic) DE LA PIERRE LOUIS DURAN

MATHURIN LEMERCIER SEIGNEUR JEAN GUYET JEAN CHAMPMEZIERE JULIEN BESNARD DEPOSITAIRE GEORGE GATIEN LEFEBVRE CELLERIER -j- MIL GUILLAUME FONDEUR.

Au-dessous se trouvent trois écussons, dont deux représentent : le premier les armes de Charles Bertin, évêque de Vannes; le second celles de sa sœur, la marquise de Fumei ; quant au troisième, ses armes sont inconnues.

Les trois autres cloches qui accompagnent le bourdon sont : i⁰ deux cloches bénies en 1804 P^ar l'archevêque de Paris; elles portent toutes deux les inscriptions suivantes :

Sur un côté, en haut,

L'AN XI DE LA RÉPUBLIQUE l'an l802.

Sur l'autre face, en bas,

HERBA HEBAN LEJUEN ET GAUDIVEAU MONT FAITE.

2⁰ une cloche achetée en 1818 et sur laquelle on lit :

JAI ÉTÉ FONDUE LAN l8l8 DU RÈGNE DE LOUIS XVIII ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE.

Cimetières. — Jusqu'au commencement de ce siècle Saint-Médard était entouré par deux cimetières. L'un, le plus grand, occupait l'emplacement d'une partie du square actuel et datait de 1512 (1) ; il recouvrait une superficie de 728 toises et demie et avait été vendu à la paroisse par de Mesme, sieur de Roissy. L'autre appelé le « charnier » était de dimensions beaucoup plus restreintes et se trouvait situé derrière le chœur de l'église; c'est dans cet enclos que fut enterré le diacre Pâris.

Œuvres d'art. — L'église possède quelques œuvres d'art remarquables. On en trouvera la liste complète à la suite de cette étude. Qu'il nous suffise d'en souligner ici les plus importantes.

(1) Archivesnationales, Histoire ecclesiastique, section administrative, carton S. 3444.



	— 20 — DOMS GUILLAUME HENRY HEULLY PRIEUR BENE FRANCOIS MALECOT SOUS PRIEUR ET SACRISTAIN ANT JE (sic) DE LA PIERRE LOUIS DURAN MATHURIN LEMERCIER SEIGNEUR JEAN GUYET JEAN CHAMPMEZIERE JULIEN BESNARD DEPOSITAIRE GEORGE GATIEN LEFEBVRE CELLERIER -j- MIL GUILLAUME FONDEUR. Au-dessous se trouvent trois écussons, dont deux représentent : le premier les armes de Charles Bertin, évêque de Vannes; le second celles de sa sœur, la marquise de Fumei ; quant au troisième, ses armes sont inconnues. Les trois autres cloches qui accompagnent le bourdon sont : i⁰ deux cloches bénies en 1804 P^ar l'archevêque de Paris; elles portent toutes deux les inscriptions suivantes : Sur un côté, en haut, L'AN XI DE LA RÉPUBLIQUE l'an l802. Sur l'autre face, en bas, HERBA HEBAN LEJUEN ET GAUDIVEAU MONT FAITE. 2⁰ une cloche achetée en 1818 et sur laquelle on lit : JAI ÉTÉ FONDUE LAN l8l8 DU RÈGNE DE LOUIS XVIII ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE. Cimetières. — Jusqu'au commencement de ce siècle Saint-Médard était entouré par deux cimetières. L'un, le plus grand, occupait l'emplacement d'une partie du square actuel et datait de 1512 (1) ; il recouvrait une superficie de 728 toises et demie et avait été vendu à la paroisse par de Mesme, sieur de Roissy. L'autre appelé le « charnier » était de dimensions beaucoup plus restreintes et se trouvait situé derrière le chœur de l'église; c'est dans cet enclos que fut enterré le diacre Pâris. Œuvres d'art. — L'église possède quelques œuvres d'art remarquables. On en trouvera la liste complète à la suite de cette étude. Qu'il nous suffise d'en souligner ici les plus importantes. (1) Archivesnationales, Histoire ecclesiastique, section administrative, carton S. 3444.