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Dans la chapelle Saint-Louis, la clé de voûte marquée aux deux lettres S. J. avec deux bourdons en sautoir ;
Dans la chapelle du Sacré-Cœur, la clé de voûte exposant saint Michel;
Dans la chapelle de l'Annonciation, la clé de voûte portant les deux lettres LP. de chaque côté d'une croix grecque à suspendre, chargée en chef de trois étoiles posées deux et une;
Dans la chapelle de la Trinité, la clé de voûte sculptée de deux écus d'armoirie.
En dehors des chapelles latérales du monument, deux constructions en hors d'oeuvre : la sacristie et la chapelle des catéchismes.
Sacristie. — Une cause toute fortuite amena la construction de ce bâtiment. Au cours de l'hiver 1716 un ouragan emporta la toiture et les combles de l'église, lesquels, du reste, menaçaient ruine depuis longtemps. Le curé de Saint-Médard, à l'époque le frère Canto, adressa une requête à M. d'Argenson, conseiller d'État ordinaire et lieutenant général de police, à l'effet d'obtenir du Gouvernement la somme nécessaire à la réfection de la toiture enlevée. Celui-ci obtint du régent une subvention de 3.ooo livres à prendre sur les lots non réclamés de plusieurs loteries: i.ooo livres furent versées immédiatement et le reste deux années plus tard par les soins du successeur de M. d'Argenson dans la lieutenance de police, M. de Machault.
La réfection de la toiture n'ayant entraîné qu'une dépense d'environ i.ooo livres, les 2.ooo restantes furent employées à la construction d'une sacristie. Commencée en 1718, elle fut achevée l'année suivante telle que nous la voyons aujourd'hui ; c'est un bâtiment vulgaire et sans aucun cachet.
Pour perpétuer le souvenir de l'appui prêté en la circonstance par MM. d'Argenson et de Machault, on plaça leurs armes dans la nouvelle sacristie Ces écussons n'existent plus aujourd'hui (1).
Cuapellk des catéchismes. — Cette chapelle occupe tout l'emplacement qui subsistait encore du petit cimetière où fut inhumé le célèbre diacre Pâris et sa construction a fait disparaître les derniers vestiges qui rappelaient les convulsionnaires.
D'un style sans caractère et en désaccord avec l'ensemble de l'édifice paroissial, cette construction est peu élégante; il semble que
(i) Histoire des paroisses de la ville, fauxbourgs et banlieue de Paris et de celles appelées cures amovibles, 1732 (Bibliothèque Carnavalet, n° 1945; réserve).
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