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Comme ceux de la nef, les bas-côtés du cheeur sont garnis, de chaque côté, par des chapelles latérales. Ces chapelles sont éclairées par des baies divisées en meneaux et surmontées d'arc en anse de panier: leurs voûtes sont semblables à celles des collatéraux correspondants (i). Ces chapelles sont:
A droite, la chapelle Saint-Louis (ancienne chapelle Saint-Jacques) : la chapelle du Sacré-Gœur (ancienne chapelle Saint-Denis) ; la chapelle de Y Annonciation: la chapelle de la Trinité:
A gauche, la chapelle Saint-Vincent-de-Paul ;
la chapelle Saint-Joseph (ancienne chapelle Saint-Ambroise); la chapelle Sainte-Anne ; la chapelle Sainte-Geneviève.
Chapelle de la Vierge. — Trois travées en hémicycle achèvent le vaisseau du monument. Elles comprennent cinq arcades. La troisième de ces arcades, c'est-à-dire celle du centre, s'ouvre sur la chapelle de la Vierge, qui termine le rond-point de l'église et en forme l'abside. Cette chapelle, bâtie par l'architecte Petit-Radel sur une partie du petit cimetière, fut bénie par l'archevêque de Paris le ier avril 1784. Di forme circulaire, elle est surmontée d'une coupole plate sans pendentif, soutenue par quatre grandes arcades. Les vitraux blancs placés sur les côtés y procurent une intense clarté. Au fond se trouve un autel décoré de deux colonnes toscanes portant un fronton circulaire dont le tympan est orné du chiflre de la Vierge en transparent. Une niche circulaire placée derrière l'autel abrite une statue en pierre de la Vierge portant l'enfant Jésus. Cette statue, qui s'éclairait autrefois par un jour tiré d'en haut, se détache d'une gloire dorée émergeant des nuages.
ficihter la transformation de l'édifice en un marché couvert et fermé ! (A. Lance. Dictionnaire des architectes français.)
l'etit-Radel mourutà Paris le 7 novembre 1818, membre de l'Académie des Beaux-Arts et architecte du Gouvernement.
(i) Marles dans son Paris ancien et moderne, édité cn 1838, dit: « On remarque à la croisée du côté méridional une perspective qui représente un bas-côté qui manque à l'église. Cette perspective est très bien prise ct des yeux peu exercés peuvent s'y tromper, n Malgré toutes nos recherches nous n'avons pn trouver la perspective dont il s'agit. Quant au bas-co'.é manquant nous ne savons cc que veut dire cet auteur, l'église ayant été terminée en son étatactuel en 1784 ; de plus, les deux bas-côtés de la nel" ont été construits simultanément. Peutêtre la perspective vue par Marles représentait-elle le rond-point dont, la construction demeura en suspends pendant un demi-siècle ?
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