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— II —
retenir la sollicitude et les largesses du pouvoir, et, naturellement, sa pauvre église s'en ressentit.
Paroisse de journaliers aux lendemains incertains, on comprend que Saint-Médard n'ait jamais eu la splendeur de quelques-unes des églises de son temps, comme Saint-Séverin — ce pur joyau, — Saint-Germain-l'Auxerrois et d'autres.
Et cependant, toute pauvre et triste qu'elle soit, elle se présente à nos yeux comme un spécimen des monuments religieux, aujourd'hui disparus, du Paris d'autrefois. Car ce serait une grave erreur de croire que toutes les églises de la capitale, bâties au moven-àge. aient eu les envolées de certaines basiliques que nous admirons aujourd'hui. Leur nombre en était trop grand alors pour qu'elles présentassent uniformément un tel degré de beauté. La plupart d'entre elles, au contraire, n'étaient, sous le rapport de la richesse architecturale, que les sœurs de la petite église de Saint-Médard.
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On ne possède aucun renseignement précis sur les origines de cette paroisse. Selon toute apparence, un village se forma sur la rive gauche de la Bièvre aux premiers siècles de notre histoire, c'est-à-dire à l'heure mème où le bourg Saint-Marcel se créait sur la rive droite de la mème rivière i . Ce village, situé sur le territoire de
des bords de la Seine. Ce sont des hommes reculés do trois siècles par rapp rt aux arts et aux ma- rs régnantes. Cne fam lle entière occupe une seule chambre garnie dt grabats s r-di.Its. Les me ibles. en lotalité, no valent point vingt écus, el tous les tron ni » le» hat..-t.tnls changent de truu parce qu on les chaise taule d.- paiement du luyer. Ils errent ainsi et promin *nt leur-, nt i m rablci meubles d'asile en asile On ne voit point de sou ur» dans its demeures , on n entend le long des escaliers que le bruit des sabots. Les enfa it» y s. nt nt s et touchent p.'le-mèle... .
Pres d'un «ede plus lard, cn 11*44, l'aspect «lo tf quartier t) avait guère thangi', si i us cn cmjutit une étude parue, en 1^4-,. dansle Magn\tt pittortiqut ;
• On voit daos la '«Aroisse baint-.Medard de» exemples dune lgn rance des sentiment» humains ct d un abrutissement par lesquels notre civilisât! n semble ret utnrr .t la barbarie des pays u les hommes sont enco-c i l'é.al sauvage... •
ll 1 ont ient d ajouter quil n en cit plus dc inènie auj u rd Inn. (ir.lt e aux p»rt ement» dela rue M nge.de 1 avenue des (i bellm, ile la rue Claude Hemard guienne rue iles Feuillantines), du boulevard da l'ortKoy.il, du boulevard Arago el du boulevard Saint Mart el, i e quart er a ■•t< complètement transforme.
.t \vct in tr 1. paroisse» "-aint Martel a , 1 aiitli| c ('glise dc. premier éu'i|ur< «le l'jrt», Sainl ll Ippolyte h . ct Saint Marlin, I- bourg Saint Martel eut. de tout t. inp». une lni|« r tance li'Muc up plu. t nsi.l. rable qu.- son v 1.111 do sa-nt-.MA.lard. 1>i fendu par un f né, quc U riviere de Dievre ciujdi.ta t ile • •■ eaux et ent ure d 1111 ji -.Mante» f rt li at lin. ll était une veritable ville jK>i»edaiit dc titlici hôtel» servant d» nia t 11 de i ampagtie au » | r n c»
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